SEEK (EP1) – Introduction au paradigme kongo de l’excellence (sagesse kongo primordiale)

Comme je l’explique sur la page Qui suis-je ? de ce site web dans la section « Mes Valeurs », le concept SEEK (prononcé « sik ») n’est autre qu’une abréviation pour : « Système d’Exploitation de l’Entrepreneur Kongo ». À la fin de cet article, tu sauras réellement de quoi il s’agit.

Étant avant tout un IT, je tire cette analogie du monde informatique où l’on parle de deux concepts très facilement assimilables ou comparables à la structuration de l’être humain : le concept de hardware (partie physique et matérielle à l’intérieur de laquelle on peut trouver des organes physiques, chacun ayant un rôle : processeurs, mémoires, etc.) et celui de software (partie immatérielle : programmes et logiciels).

C’est pareil pour l’être humain. Notre corps physique et matériel avec ses organes biologiques (cœur, le cerveau, les organes génitaux, respiratoires et autres) peut être assimilé au hardware tandis que le système complexe formé par notre mental, esprit et âme peut être assimilé sans se tromper au côté soft(ware) de l’humain.

Nous savons aussi par la même occasion que la partie hardware d’un ordinateur n’est pas utilisable sans sa partie soft. En clair, un ordinateur ne peut pas fonctionner sans système d’exploitation ou logiciels et combien même la performance d’un ordinateur repose beaucoup sur la puissance de ses organes matériels tels que le processeur et autres, il est tout aussi vrai qu’un ordinateur peut fournir de piètres performances si sa partie soft ne s’aligne pas avec sa partie hard.

Par exemple, faire tourner un programme 32-bits sur une machine de 64-bits entraîne un gaspillage de ressources et des performances non optimales de même que faire tourner un logiciel 64-bits sur une infrastructure hardware 32-bits pose des problèmes de compatibilité. Tu t’imagines exécuter Windows 10 sur un PC des années 80 ou Windows 95 sur le tout dernier HP ? Certainement pas.

Et même lorsque l’architecture hardware est supportée par un logiciel, une machine ne peut être performante si ce logiciel n’a pas été programmé ou codé comme il se doit d’où, ce que nous appelons couramment, bugs ou bogues pouvant se manifester de plusieurs façons : lenteurs, une machine qui plante bref, des dysfonctionnements mineures ou majeures pouvant empêcher ou rendent difficile l’exploitation pleine du potentiel d’un ordinateur.

Tout cela est valable pour la partie hardware et la partie software de l’être humain. En effet, par défaut, nous avons tous des corps avec des potentiels illimités. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui est capable d’exploiter à fond, ces potentialités parce que nous n’exploitons nos potentialités que proportionnellement aux capacités de notre niveau de conscience qui est déterminé par la qualité et la robustesse du système d’exploitation humain qui est le nôtre.

Si le système d’exploitation de ton laptop ne contient pas une installation active du programme Word, ta machine devient automatiquement incapable d’exécuter des fichiers Word si bien que tu ne peux pas faire du traitement de texte avec Word pendant qu’une autre personne avec une machine ayant les mêmes capacités que la tienne dont le système d’exploitation contient le programme Microsoft Word peut effectuer du traitement de texte sans problèmes.

On voit donc qu’une machine ne peut faire que ce que les programmes installés dans son système d’exploitation peuvent lui permettre de faire et rien d’autre. À ce moment, les performances ou limites d’une machine deviennent fonction des programmes installés dans le système d’exploitation de cette machine.

Pour l’être humain c’est exactement pareil : une personne qui pratique un art martial en réalité entre dans un processus lui permettant de télécharger dans sa conscience ou dans son système d’exploitation, le programme conférant à son corps physique (hardware) les capacités d’exécuter des figures martiales de cet art qui peut être la Boxe des Pharaons, l’Aïkido, le Jeet Kune Do, le Wing-Chun, le Judo, le Ju-Jitsu, la boxe anglaise ou autre chose.

Si non pourquoi certaines personnes peuvent nager sans problèmes dans des eaux profondes tandis que pour certains ce n’est même pas concevable parce que l’idée même juste de s’imaginer dans l’eau les terrorise ? Pourquoi certains peuvent facilement s’exprimer en public lorsque d’autres préfèrent mourir que de parler devant un public ? Pour ton information, de nombreuses études soutiennent que la majorité des Américains ont plus peur de parler en public que de mourir.

Selon la plupart des études, la plus grande peur des gens c’est de parler en public. En deuxième position c’es la mort. Cela sonne-t-il correct ? Cela signifie pour l’humain moyen que, si tu te rends à des funérailles, tu serais mieux dans le cercueil que de faire l’éloge funèbre.

Jerry Seinfeld

Pourquoi certaines personnes ont la facilité de se faire aimer par quasiment tout le monde lorsque d’autres répugnent et repoussent naturellement toute personne voulant s’approcher d’elles ?

Pourquoi certains sont clairvoyants et d’autres non ? Pourquoi certains peuvent interpréter des rêves et prédire l’avenir alors que d’autres non ? Pourquoi certains peuvent guérir avec la parole, l’eau, le feu, la terre, les plantes ou l’air et… impossibilité mathématique pour d’autres ?

Pourquoi certaines personnes ont des capacités surnaturelles pendant que d’autres pour se justifier de leurs incapacités à faire les choses choisissent la facilité en criant à la magie ou à la sorcellerie ?

Tu as tout compris : niveau de conscience. Or… le niveau de conscience est dicté par le fait de posséder ou non un programme dans son système d’exploitation humain. Celui qui sait nager ne sait nager que parce qu’il possède le programme de la nage dans son système. Celui qui sait lire les personnes juste en les regardant ne sait le faire que parce qu’il possède dans son système d’exploitation, le programme qui le lui permette.

Lorsqu’on a compris cela, l’un des bénéfices est que l’on finisse par développer un sens de responsabilité profond : on n’accuse plus les autres de ce qui nous arrive, on n’accuse plus les autres de nos échecs, on n’est plus une victime puisqu’on est désormais conscient que si on n’est pas en mesure de faire quelque chose c’est soit qu’on n’a pas le programme, soit qu’on a le programme mais qu’il bugge et que par conséquent si l’on souhaite remédier à une situation, la solution la plus durable d’y arriver serait de travailler sur soi. C’est plus facile à dire qu’à faire mais c’est cela. Et tout commence par le savoir consciemment avant de pouvoir profiter des bénéfices de cette prise de conscience.

Les gurus du « développement personnel » chantent à longueur de journée que pour changer le monde, chaque être humain devrait travailler sur lui-même. Chaque être humain devrait refléter de l’intérieur, le changement qu’il souhaite voir à l’extérieur. Que ce n’est pas en voulant réparer les autres que les choses changeront mais plutôt en faisant un travail sur soi-même.

Le SEEK ce n’est pas du développement personnel mais sur ce point, « je d’accorise » avec les gurus du développement personnel : l’homme vit le vrai bonheur lorsqu’il se focalise à fixer ce qui ne va pas chez lui plutôt qu’en pointant des doigts ou à vouloir à tout prix trouver voir des sorciers partout.

Après tout, la sagesse kongo primordiale nous enseigne que chacun de nous attire tout ce qui lui arrive. Chacun de nous vit ce qu’il vit parce qu’il est disposé à le vivre. Chacun de nous vit ce qu’il vit parce que son niveau de conscience et les programmes installés dans son système d’exploitation le permettent.

Toi et moi ne pouvons pas entrer dans le feu et y rester longtemps sans se brûler et mourir. Pourtant au Congo, les Ngunza prennent des bains de feu sans se brûler… et de la même manière qu’accuser un Ngunza de sorcier ne te donnera pas les capacités qu’il a, accuser ceux qui vivent le bonheur de tes malheurs ne te permettra pas de manifester le bonheur dans ta vie.

Ce qui permet à un Ngunza de rentrer dans le feu sans se brûler c’est le fait qu’il dispose du programme qui lui permette de vibrer à une fréquence supérieure à celle du feu: c’est la raison pour laquelle il ne se brûle pas. Donc…

Quelle peut être la solution si ton souci est de pouvoir réussir à prendre un bain de feu sans se brûler tel un Ngunza ? Est-ce de traiter le Ngunza de sorcier à longueur de journée ou de chercher comment travailler sur toi pour mettre à jour ton niveau de conscience en installant le programme adéquat ?

À chacun sa réponse. Toutefois, mon objectif avec cet exemple était juste d’illustrer que nous pouvons trouver les solutions à tous nos problèmes si nous nous concentrons à faire un travail sur nous et que nous trouverons très peu de solutions (et souvent pas de bonnes solutions durables) en voulant à tout prix rendre les autres responsables de nos malheurs.

Maintenant si ton niveau de conscience vibre à la fréquence de l’irresponsabilité permanente, chronique et pathologique, bien sûr que lire ceci doit t’énerver mais ça… c’est ton problème. La réalité n’est pas façonnée par les hallucinations que tu te fais d’elle.

Pour fermer cette parenthèse sur la responsabilité, j’aimerai répéter pour conclure sur ce point que… c’est le fait de posséder un programme ou non dans son système d’exploitation qui fait vibrer notre niveau de conscience soit sur une incapacité ou sur une aptitude à manifester ou à pouvoir faire quelque chose. Et c’est là que la sagesse kongo primordiale que nous avons reçue comme héritage de nos ancêtres anciens, les Ba-Nzaï (savants kongo) intervient. Pour nous aider à devenir des êtres humains équilibrés, pour nous aider à élever notre niveau de conscience vers un degré d’humanité toujours supérieur, ils ont mis à notre disposition parmi tant d’autres enseignements : le Bumuntu ou Ubuntu (appellation utilisée par les Kongo d’Afrique du Sud : les Zulu).

Le Bumuntu: base fondamentale du SEEK

Le Bumuntu aussi appelé Ubuntu dans d’autres contrées du continent africain (Afrique du Sud précisément), représente la voie ou si on veut, le paradigme de l’excellence KONGO.

Il s’agit d’une discipline de vie rigoureuse, d’un ensemble d’enseignements, d’outils et de pratiques ayant permis à nos ancêtres les plus lointains d’avoir bâti des civilisations, d’avoir pu se structurer, d’avoir pu vivre en communauté, d’avoir pu se construire des corps et des organes.

Selon la sagesse KONGO primordiale, il n’est pas possible de développer des capacités sans avoir fait pousser au plus profond de soi, les organes et les programmes qu’il faut. Par exemple, le Zola (amour inconditionnel), le Lemvo (pardon), l’empathie et autres, bien qu’éthériques (énergétiques) sont des organes. L’ordre par opposition au désordre est aussi un organe.

Il existe ainsi sur terre, de nombreux êtres faisant l’objet d’un déficit d’organes mais qui pourtant agissent contrairement. C’est la caractéristique principale des personnes déséquilibrées. Ces personnes parlent, enseignent et conseillent d’autres personnes sur des choses dont ils n’ont aucune expérience, des choses qu’ils ne vivent même pas eux-mêmes. On en trouve plein dans la sphère populaire du développement personnel.

En guise d’exemple, quelqu’un qui n’a pas de stabilité de vie parce qu’il n’est pas marié ou n’a pas de femme dans sa vie et qui, malgré cela, se donne comme profession “d’aider” d’autres personnes à réussir leurs mariages – souvent pour avoir lu quelques livres sur la question – est une chose d’une gravité déconcertante selon la tradition Kongo puisqu’il y a de fortes chances d’induire les gens en erreur parce que… l’on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas, nous enseigne la sagesse kongo primordiale.

Tu l’as certainement bien compris : le Bumuntu représente l’ensemble de programmes (enseignements, outils…) à télécharger dans notre système d’exploitation humain pour élever notre niveau de conscience afin de vivre en équilibre et en harmonie avec la nature et tout ce qui nous entoure : les hommes, les végétaux, les animaux, les pierres, la terre, les eaux… tout !

Le Bumuntu permet à l’homme d’élever son niveau de conscience pour atteindre un état vibratoire lui permettant de de vivre en harmonie avec son milieu d’incarnation, avec lui-même et avec tout ce qui l’entoure: les autres et l’environnement.

Maintenant, au lieu de penser que je raconte n’importe quoi, aies au moins le culot de reconnaître que nos ancêtres étaient trop en avance ! Ils avaient résolu ce que notre monde dit moderne aujourd’hui essaie toujours de résoudre très inefficacement d’ailleurs jusqu’ici.

Je m’explique : pendant que nos ancêtres avaient pu créer des sociétés équilibrées où l’harmonie parfait existait entre tous les règnes : végétal, animal et minéral, nous vivons à une époque où, l’humain détruit tout pour se faire le plaisir de s’ériger en même temps, en sauveur de la planète. Objectifs de développement durables (ODD), sommets sur le changement climatique, protection de l’environnement, les termes savants n’en finissent pas et tant mieux dire… le mal est profond.

Pour revenir au SEEK, j’aurais pu parler de « Système d’Exploitation de l’Humain Équilibré » ou encore « Système d’Exploitation de l’Homme Kongo ». C’est dire que c’est quelque chose qui interpelle l’être humain multidimensionnelle dans sa diversité totale que l’on soit entrepreneur ou pas. Le SEEK qui n’est autre que le Bumuntu, n’est pas réservé qu’aux entrepreneurs comme on peut le penser en lisant « Système d’Exploitation de l’Entrepreneur Kongo : le Bumuntu appliqué au Business ».

Toutefois, j’ai préféré cette appellation uniquement parce que sur ce site, je m’adresse principalement aux entrepreneurs mais en aucun cas, tu devrais te sentir non concerné par tout ce que je développerai dans cette rubrique SEEK de mon blog : le Bumuntu, paradigme Kongo de l’excellence.

Cela étant dit, ta tâche peu importe que tu sois entrepreneur ou pas, sera de savoir comment appliquer ces enseignements dans ton métier ou tout simplement dans ta vie personnelle au sens le plus large possible.

Si tu es entrepreneur, tu t’efforcera de trouver comment mieux appliquer le Bumuntu dans tes business et relations d’affaires suivant le contexte qui est le tien. Si tu es enseignant, pareil. Si tu es politicien, pareil. Si tu es employé, pareil. Si tu es étudiant, pareil. Si tu es parent d’enfants, pareil et ainsi de suite.

Bumuntu et Kimuntu: quelle est la différence ?

La différence entre le Ki-Muntu et le Bumuntu est que, le Ki-Muntu se passe entre le Mu-Ntu et les entités/mondes supérieurs subtils (il s’agit donc d’une connexion verticale des choses ou avec les choses) alors que le Bumuntu se passe entre le Muntu et son environnement immédiat (il s’agit donc d’une connexion horizontale des choses ou avec les choses).

Ainsi, si l’on s’en tient à cette différence, dans mes épisodes SEEK, il ne sera à ce stade question que de Bumuntu et non de Kimuntu.

SEEK: Avertissement

Le Bumuntu prend sa source dans la tradition ancestrale primordiale Kongo. Or, il s’avère que nos ancêtres ont codifié toutes leurs trouvailles scientifiques dans le Ki-Kongo. Le mot Kongo dans l’expression « L’Entrepreneur Kongo » me vient de là. Même mon propre nom MiAKASSiSSA est un mot Ki-Kongo. Donc franchement, est-ce que j’ai le choix ?

« On ne peut pas reprocher à un moustique d’être un moustique mais on peut s’interroger sur l’équilibre psychologique d’un lion devenu herbivore. » MiAKASSiSSA

Maintenant certains diront que j’ai un nom compliqué, kilométrique et bizarre. C’est leur problème. Toutefois, ils n’ont jamais eu cette impression lorsqu’ils sont forcés de dire ou de lire « Schwarzenegger » à longueur de journée. On a l’impression que ce nom contenait toutes les lettres de l’alphabet pourtant les nègres salivent devant leurs écrans lorsqu’ils entendent ce nom. Qu’en est-il de Mitsubishi, Hoegaarden, Napapijri ou encore… Fjällräven Kanken ?

C’est dire que la pandémie de complexe d’infériorité et de crise identitaire chez les africains sont réels. En tout cas pour ce qui me concerne, je me permettrai sans modération d’employer des mots Kongo chaque fois que nécessaire. POINT.

Pour expliquer des mots français, il est de coutume pour ceux qui parlent cette langue, de retourner aux sources de cette langue en employant des étymologies gréco-latines. De même, les sources des savoirs et enseignements que j’évoquerai dans mes épisodes de SEEK venant des anciens Kongo, c’est avec un bonheur infini que je me ferai le plaisir d’évoquer des mots Ki-Kongo.

Cela étant dit, si tu es allergique aux langues africaines parce que trop rodé(e) aux langues coloniales, j’ai peur que ce soit un cauchemar pour toi de consommer mes épisodes de SEEK.

Si tu es de ceux qui attribuent une connotation villageoise, non civilisée ou primitive à nos langues africaines, tu peux aller sur le site du Pape pour t’éviter bien de frustrations parce qu’ici… on va prendre un plaisir têtu de souligner les mots en Ki-Kongo parce qu’après tout, il n’y a pas de SEEK sans Ki-Kongo, il n’y a pas de Bumuntu sans Ki-Kongo, il n’y a pas de MiAKASSiSSA sans Ki-Kongo.

En 2022, je pense quand même que l’une des bêtises que notre génération ne devrait plus tolérer c’est le fait de penser que si on parle français on est intelligent et que si on parle nos langues ancestrales on devient une espèce de moins évolué, que si on utilise un mot de sa propre langue, on n’est pas professionnel : ce temps est révolu. Nous allons désormais porter notre culture et notre identité même en milieu professionnel. Si hier c’était une honte, aujourd’hui ça sera une force parce que Ntangu Yi Fueni (le moment est venu).

Enfin… je tenais à préciser que je ne suis pas un initié de la tradition Kongo. Tout ce que je partagerai dans mes épisodes SEEK n’est que le fruit de mes propres recherches ainsi que celui de ma compréhension des enseignements de Bumuntu offerts par Nswadi Ki-Mbazi de l’école Kimuntu. Tu es donc appelé(e) à vérifier les informations, à faire tes propres recherches et pourquoi pas… à faire des contributions constructives dans les commentaires afin que nous puissions tous ensemble grandir sur la voie du Bu-Kongo.

SEEK Épisode #1 – Kongo n’est ni un pays, ni une ethnie, ni une race

Je suis certain que 99% des personnes pensent que le mot Kongo représente un pays, une ethnie ou peut-être même, une race. Je suis MiAKASSiSSA, l’Entrepreneur Kongo et crois-moi, ce n’est pas parce que j’essaie agressivement de revendiquer mon appartenance à une ethnie ou à un quelconque peuple. Il n’a jamais s’agit de cela bien au contraire.

Je ne vais pas rentrer dans les détails mais ce que tu dois comprendre une fois pour toute c’est que depuis le tout début, les anciens n’ont jamais assimilé le mot KONGO à un pays ou à une ethnie quelconque donnée.

KONGO n’est donc ni un pays, ni une ethnie mais plutôt, un état: un état spirituel très élevé. C’est l’état ascensionnel que tout Mu-Ntu (être humain multidimensionnel) devrait acquérir par l’initiation pour faire le Kunaka (l’ascension vers les dimensions supérieures), but ultime de tout être sur Mama Nto-Nto (planète terre), nous enseigne la tradition kongo primordiale.

Pour un peu plus de détails, tu peux visiter la section « Du Ki-Kongo Ancien et Authentique : Retour Aux Racines Du Mot Kongo » de la page Qui Suis-Je ? de ce site web en cliquant ici.

Pour ce qui est de l’étymologie du mot Kongo, il est important de savoir que ce mot est composé de deux mots Ki-Kongo que sont : KO (aller vers, se diriger vers un centre) et NGO.

Le terme NGO renvoie à différentes interprétations d’une même réalité. Le NGO c’est le cercle noir ou soleil noir dans lequel s’incarne la source divine unique que les anciens kongo appellent Mama Wa Ndombi. Kongo est l’état qui nous permet d’aller vers l’énergie de la source divine unique, le début de la transcendance.

En parlant de cercle noir, par exemple, pour parler de la rétine de l’œil qui est un cercle noire chez nous les kamites, on parle de NGO DISU comme pour dire : le cercle noir de l’œil (DISU). NGO est aussi le même mot pour désigner le léopard dans la tradition Kongo. Voilà pourquoi Kongo veut aussi dire, dompteur de léopards. Ainsi pour essayer de tout résumer en une phrase, KONGO est l’état que le Mu-Ntu doit atteindre pour DOMPTER l’énergie du cercle (ou soleil) noir caché.

Ki-Kongo: Quelques premières importantes définitions

Mu-Ntu: Être humain multidimensionnel. Mu (Incarnation), Ntu (ADN).

Ngangu: Intelligence multidimensionnelle. Nga (Maîtrise), Ngu (énergie féminine qui enfante. Ngudi : mère)

Zola💚: L’amour inconditionnel et désintéressé qui nous permet de reconnaître le divin en toute chose. C’est pour tout muntu, l’organe ultime à développer.

Mahasimbi: Conscience suprême qui gouverne un élément donné de la nature. Par exemple, mahasimbi Ma-Mba est la conscience suprême qui gouverne Masa (l’eau), mahasimbi MBONGO est la conscience ou si on veut, l’entité suprême qui gouverne l’argent et ainsi de suite.

Quel type d’être es-tu ?

Le Bumuntu nous permet de distinguer deux types d’êtres différents. L’un croit tout simplement à tout ce qu’on peut lui dire tandis que le second lui, il est persuadé de tout savoir et n’accepte rien venant des autres si cela ne correspond pas déjà à ce qu’il pense.

Entre ces deux types d’êtres fondamentaux, se trouve l’être équilibré disposant de l’équilibre nécessaire pour développer le Bumuntu grâce à l’Esprit Critique.

L’esprit critique: Base du SEEK (Bumuntu)

Au vu des types d’êtres que nous venons d’évoquer, l’être humain normal devrait au moins une fois dans sa vie se poser la question de savoir à quel type il appartient.

Et si l’être équilibré est celui-là doté de l’équilibre nécessaire pour développer le Bumuntu, il est important de noter que cet équilibre n’est pas possible sans l’esprit critique ou si tu préfères : la pensée critique, nous enseigne la sagesse kongo primordiale.

Toutefois, depuis l’avènement de la Traumatologie historique (Colonisation multidimensionnelle, esclavage, déportations, razzias, violence des religions et massacres) que nous avons subie en contact des leucodermes, nous avons génétiquement hérité de tares qui expliquent pourquoi nous sommes passés de bâtisseurs de civilisations à bâtisseurs de rien du tout. Nous sommes passés de l’état KONGO à un état d’être fragile (indignité, mendicité)…

Cet état d’être de fragilité et d’inconsistance intellectuelle nous a supprimé l’esprit critique et donc, l’accès au Bumuntu.

Qu’est-ce que cela veut donc dire d’avoir l’Esprit Critique ?

Avoir l’esprit critique c’est le fait de n’accepter aucune affirmation sans préalablement s’interroger (même brièvement) sur sa valeur suivant un paradigme propre. C’est l’opposé parfait du « Oui-ouiste ».

D’autre part, celui qui dit des choses qu’il ne peut pas démontrer devrait se taire définitivement puisque le Bumuntu nous enseigne en fait qu’on ne doit parler que lorsqu’on incarne réellement ce que l’on souhaite dire.

Pour accéder au Bumuntu, l’esprit critique est donc la plus grande compétence que le Muntu doit pouvoir développer car :

• L’esprit critique améliore notre aptitude à résoudre les problèmes
• L’esprit critique améliore notre capacité à prendre de bonnes décisions

L’esprit critique nous permet de mieux gérer le flux d’informations que nous recevons.

La consolidation de l’esprit critique

1-) Toute information, croyance ou autre, devrait être prouvée par des faits

2-) Notre pensée devrait avoir pour pilier et fondation ultime, la logique

• Raisonnement conditionnel: Si A > B > C alors A > C.

• Raisonnement inductif: plutôt probable que réellement vrai. Exemple: Si j’ai plus de femmes qui me suivent sur FB c’est que mes contenus sont plus consommés par des femmes!

• Raisonnement déductif: Si mon associé en affaires a une réputation d’escroc, ceux qui découvriront que je travaille avec lui pourraient très bien me confondre pour un escroc aussi.

• Raisonnement par « principes fondamentaux »: Raisonnement qui consiste à vérifier quelque chose que l’on souhaite faire en voulant découvrir « Le Pourquoi ». Par exemple, j’ai besoin de gagner plus d’argent avec mon business mais pourquoi au final ? Est-ce pour pouvoir contribuer au bien-être de ma communauté ? Est-ce pour pouvoir consommer plus de bière ? etc.

3-) La base de l’Esprit Critique c’est le questionnement permanent

La base de l’esprit critique se caractérisant tout aussi par une remise en question permanente, il est important d’adopter comme nature, l’habitude de (se) poser beaucoup de bonnes questions chaque fois que possible.

• Quel est le message que l’on veut me faire passer?
• Puis-je faire confiance à cette source d’information?
• Quels sont les enjeux derrière cette information?
• Est-ce qu’une entreprise ou quelqu’un a-t-il quelque chose à gagner en diffusant cette information?

Il s’agit donc de toujours garder son esprit alerte.

4-) Rester alerte de nos propres défauts

Il est important de veiller à ce que nos potentiels défauts ne nous empêchent pas de faire usage de notre esprit critique. Par exemple:

• L’arrogance. (Lorsqu’on croit tout savoir, cela empêche l’avènement d’un jugement objectif).
• Le jugement intéressé.
• Les biais cognitifs.
• Nos émotions.
• La Paresse.
• ( … )

Pour développer l’esprit critique, il faut apprendre à raisonner. Pour ce faire, des solutions efficaces peuvent consister à apprendre à débattre, écrire (écrire est une thérapie), beaucoup lire, apprendre à coder, s’initier aux sciences (maths, physique, etc.)…

La plupart des études scientifiques sont fausses?

Oui tu as bien entendu, il y a la mafia même dans la “science”.

Affirmer cela peut choquer les plus naïfs d’entre nous mais tu n’as pas mal lu: la plupart des études scientifiques sont belles et bien fausses et cela démontre de plus bel, l’importance d’entretenir un esprit critique.

Si tu es toujours sceptique, je te propose la liste suivante d’articles publiés dans les plus grands médias de ce monde pour t’aider à comprendre ce fléau dénommé “fraude scientifique”:

• “La plupart des études sont fausses”: un chercheur remet en cause les études scientifiques (TF1)
• Selon une étude, la plupart des études sont fausses (SciencePost.fr)
• Selon une étude scientifique, les études scientifiques ne sont pas fiables (Liberation.fr)
• La fraude scientifique est plus répandue qu’on le croit (LeMonde.fr)
• Fraude scientifique: face à la multiplication des scandales, le CNRS réagit (TV5 Monde)
• Etats-Unis: trois farceurs piègent des revues scientifiques avec de fausses études (LeParisien.fr)

L’autre fait flagrant c’est le cas d’Albert Einstein.

Toutes les sources officielles et tous les médias de masse attribuent à Einstein, la paternité de la Théorie de la Relativité (E=MC²) lorsque de nombreux scientifiques chevronnés millitent pour dénoncer cela insinuant qu’Albert Einstein n’a fait que plagier toute la théorie de la relativité du Mathématicien et Physicien Français Henri Poincarré comme l’explique le Dr en Physique nucléaire américain d’origine grecque Dean Mamas luttant pour la réhabilitation de Poincarré.

Conclusion

Certains trouvent leur bonheur en ne jurant que sur des courants de pensée hors de leurs paradigmes originels. Mon bonheur s’amplifie chaque jour que je fais de mon mieux de vivre et de voir le monde suivant le prisme de mes ancêtres kongo sans rejeter le contexte de modernité actuel.

J’ai pris beaucoup de temps pour écrire cet article pour t’introduire au SEEK, le système d’exploitation à partir duquel l’Entrepreneur Kongo devrait opérer afin d’évoluer dans l’ordre au sein d’un monde désordonné, corrompu, plein d’antivaleurs.

Si tu as trouvé cet article intéressant, n’oublie pas de le partager sans modération afin d’aider d’autres personnes à cette prise de conscience collective en cours sur le continent.

Et si tu es déjà prêt(e) pour le prochain épisode de SEEK, fais-le moi savoir en me laissant un commentaire juste là en dessous parce que je ne publierai pas le prochain avant de totaliser au moins une dizaine de commentaires.

Non je déconne mais n’oublie pas de partager à ceux de ton entourage que cet article pourrait édifier!

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