Les 12 convictions de l’entrepreneur kongo

Un engagement fort devrait reposer sur des convictions fortes.

Celles-ci sont certes miennes mais je pense que toutes les autres personnes comme moi éprises d’autodétermination et d’une volonté inébranlable de contribuer à rendre possible cette Afrique économiquement souveraine que nous voulons tous, embrassent toutes, consciemment ou inconsciemment, ces convictions sans quoi, l’on se lancerait avec un mental trop faible dans un combat aussi rude que la libération économique et multidimensionnelle de l’Afrique, notre continent.

Cela étant ainsi dit, certains limiteraient peut-être ces convictions au seul combat de libération de l’Afrique mais cela n’est pas vrai pour moi puisque ces convictions sont gravées au plus profond de mon âme et elles sonnent toutes vraies dans tous les aspects de ma vie.

Dans ma vie personnelle et professionnelle, ces convictions m’aident à forger mon mental au quotidien, me donnant ainsi la force et le courage de rester le plus motivé possible dans les moments les plus difficiles où même l’espoir menace à tout prix de quitter ma personne.

Depuis que j’ai consciemment et rationnellement intégré ces convictions, je n’ai plus jamais eu besoin d’une source de motivation externe pour me donner une raison de faire ce que j’ai à faire. Je suis capable de m’automotiver à la demande comme j’aime si bien le dire et crois-moi cela m’aide à faire bien de choses.

Maintenant… trêve de commentaires et voici…

Les 12 convictions de l’entrepreneur kongo

Une façon de récapituler ce que je venais de dire en introduction de cet article c’est d’affirmer ceci:

Si l’africain se revendiquant chrétien a ses dix commandements, l’entrepreneur kongo vit et respire les douze convictions suivantes.

MiAKASSiSSA, L’entrepreneur kongo

Conviction n°1: Je suis responsable de mes choix

J’estime qu’évoluer dans la vie commence par développer le courage de se regarder dans le miroir et d’interroger sa propre responsabilité, développer le courage de prendre ses responsabilités dans tous les aspects de la vie plutôt que de passer son temps à toujours blâmer les autres et à voir des sorciers partout.

Ma conviction est que, bons ou mauvais, nous devons assumer les résultats que nous créons dans nos vies respectives comme point de départ afin d’enclencher un réel processus d’amélioration.

Conviction n°2: Je reconnais que pour pouvoir changer le monde, il faut tout d’abord commencer par changer soi-même

Personne n’est parfait mais cela ne devrait en aucun cas servir de prétexte pour épouser la médiocrité.

Marlgré nos impuretés, il est question de travailler quotidiennement sur nous-même pour espérer voir se manifester le monde que nous souhaitons au plus profond de nous.

Conviction n°3: Je suis ouvert à toute discussion et cultive mon esprit critique au quotidien

Même si on a la volonté de lire 1000 livres par jour, on ne saura jamais tout. En effet, la connaissance vraie et profonde étant infinie, il nous est quasiment impossible de tout connaître même si nous faisons preuve d’un désir ardent d’apprendre.

Et si on est d’accord que peu importe le niveau de connaissance de l’homme, il lui restera toujours beaucoup à apprendre alors, pourquoi être fermé?

Si on est d’accord que nous vivons dans un monde où la propagande, le mensonge, la mapulation et la mauvaise foi pullulent en maîtres, pourquoi mettre notre esprit critique sous veilleuse et accepter toutes les informations qui viennent dans notre direction?

Conviction n°4: Je reconnais qu’il n’existe pas de solutions miracles pour réussir justement dans la vie, à part le travail fondé sur des valeurs justes (SEEK)

Pendant que les africains pensent qu’il suffit de lire la bible, d’accepter Jésus ou Mahomet et de prier pour être « sauvés », dans la tradition ancestrale kongo des dompteurs de léopards, on parle du « SALA, SA-MBILA » depuis la nuit des temps.

Le « SALA, SA-MBILA » est un enseignement multidimensionnel et multimillénaire de nos ancêtres visant en gros à nous faire comprendre que se limiter uniquement aux prières, méditations et transes ne nous permettait pas de nous réaliser pleinement ici bas.

Ils nous disent en même temps par là que… se limiter aussi uniquement au travail physique et mondain seul, ne nous permettait pas non plus de nous réaliser pleinement ici bas mais que pour se réaliser, il est primordiale pour chaque muntu (être humain multidimensionnel) d’équilibrer la pratique du SALA (travail) avec celle du SA-MBILA (méditations multidimensionnelles) afin de réhabiliter l’harmonie divin qui permet l’élévation du niveau des consciences.

Voici enfin comme bonus spécialement pour toi, six (06) dangers contre la vertu humaine qu’un entrepreneur kongo devrait à tout prix garder à l’esprit en tout temps et en toute période:

1. La richesse sans travail
2. Le plaisir sans conscience
3. La connaissance sans personnalité
4. Les affaires sans éthique
5. La science sans humanité
6. La politique sans principes

Conviction n°5: Je reconnais que la richesse part de l’intérieur et non de l’extérieur

Riche n’est pas celui qui a su accumuler les biens matériels. Il ne faut toutefois pas interpréter par là que l’argent et les biens matériels sont mauvais comme on veut le faire croire à certains adeptes des religions importées. Bien au contraire, il est capital d’en posséder sans quoi notre réalisation ici-bas se verrait très déséquilibrée.

Ce que je veux dire ici c’est que ce n’est pas une fin en soi dans la vie, de posséder des biens matériels mais plutôt un moyen d’élever notre niveau de conscience vers l’état d’esprit Kongo (oui oui… Kongo n’est pas un peuple, ni une ethnie mais un état de vibrations supérieur). Ce qui n’est pas possible si on ne jure que par les biens matériels: il faut le bumuntu (partie intégrante de la Maât).

En d’autres termes, il faut en plus, un certain degré d’humanité rendu possible entre autres par l’incarnation des valeurs du bumuntu et du ZOLA (amour inconditionnel) dans le muntu.

À ce stade, je pense que tu vois quand même où je veux en venir.

Non?

Si non, je développe la thématique du Bumuntu plus en profondeur dans la rubrique SEEK: Système d’Exploitation de l’Entrepreneur Kongo de mon blog.

En conclusion, la différence entre le pauvre et le riche ce n’est pas l’argent ou n’importe quel autre bien matériel. La seule vraie différence c’est dans l’état d’esprit (intérieur) représentant le moteur des comportements qui les différencient véritablement.

Tu peux donner des millions à quelqu’un qui a un état d’esprit de pauvre, il en sortira criblé de dettes alors que celui qui est doté d’un état d’esprit de riche est capable de partir de zéro pour bâtir un empire financier.

Conviction n°6: Je reconnais que se plaindre, critiquer de façon chronique et pathologique sans proposer d’alternatives patriotiques et viables est d’une inutilité écrasante tendant même à la trahison

Si après avoir critiqué, tu n’es pas en mesure de proposer mieux, la boucler aurait fait plus de bien à l’humanité. En d’autres termes, avant de critiquer, il faut s’assurer avoir déjà mieux à proposer.

Autrement, tu ne fais rien d’autre que créer ce qu’on appelle en langage informatique, un bug c’est-à-dire, un dysfonctionnement dans le système comme illustré dans l’image ci-dessus et crois-moi… ce n’est pas bugguant qu’un logiciel ou un système d’information fournit de meilleures performances.

Conviction n°7: Je reconnais être la proie dans un système conçu pour me pousser à l’échec et à la servitude. Je m’engage de ce fait, à faire de cela une force à travers tout ce que j’entreprends

Être entrepreneur, c’est le plus souvent faire de ses faiblesses et de tout ce qui n’est pas en notre faveur, notre plus grande force, nos plus grands avantages.

Dans le même sens par exemple, le célèbre entrepreneur Daymond John connu pour avoir fondé la marque de vêtements FUBU (For Us By Us), une marque de vêtement ayant cartonné entre les années 90 et 2000 surtout dans le monde du Hip-Hop américain.

Bon, si t’es branché(e) comme moi tu vois certainement très clair dans ce que je dis.

Non? (rires)

Bref, Daymond John est auteur d’un livre où il explique comment être fauché lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat peut être le plus grand avantage compétitif d’un entrepreneur pour réussir.

Le livre s’intitule: « The Power of Broke ».

Tu vois ce que je veux dire?

Alors avançons!

Conviction n°8: L’Entrepreneur Kongo se demande toujours ce qu’il peut faire pour les autres. Il n’attend pas de façon active qu’on fasse pour lui, ni passe son temps à se plaindre de ce qu’on aurait pu faire pour lui

L’Entrepreneur Kongo se concentre uniquement sur ce qu’il peut contrôler: il ne vit pas dans le passé mais plutôt dans le futur. Il ne se sert du passé que pour tirer des leçons qui peuvent lui permettre d’améliorer le présent ou l’avenir.

Conviction n°9: Je m’engage à défendre à travers mes entreprises, les intérêts économiques de mon pays et ceux de mon continent

Conviction n°10: Je reconnais que sans affronter des difficultés et obstacles de tout genre, je ne peux aspirer à rien de grand

Conviction n°11: Je m’engage à faire converger tous mes choix vers un objectif noble: le développement de mon pays et celui de mon continent

Conviction n°12: Je reconnais que la vérité libère mais qu’elle peut énerver au premier abord

Conclusion

C’était les 12 convictions de l’entrepreneur kongo.

Quelle est ou quelles sont celles qui ont le plus raisonné avec ta personnalité? En vois-tu d’autres qui selon toi devraient être ajoutées à cette liste?

Laisse-moi un commentaire ci-dessous et n’oublie pas de partager l’article avec tes ami(e) si tu l’a trouvée intéressant!

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