Comment configurer ton nom domaine pour le Cold Emailing (SPF, DKIM, DMARC)

Dans le monde du cold emailing, la règle d’or est simple : si ton email n’atteint pas la boîte de réception de ton prospect, ton objectif ne sera pas atteint. Et pourtant, chaque jour, des milliers d’emails se perdent dans les limbes des spams à cause d’une mauvaise configuration du domaine.

Si tu veux que tes efforts de prospection portent leurs fruits, la configuration correcte de ton nom de domaine est une étape cruciale.

Il existe trois niveaux que tu peux exploiter pour exercer maximiser la délivrabilité de tes e-mails :

1. Au niveau du nom de domaine.
2. Au niveau de la boîte de réception 📥 .
3. Au niveau de l’e-mail proprement dit (en particulier, ce que tu écris dans tes e-mails).

Ce guide se concentre sur la première chose à faire : configurer ton nom de domaine ou tes noms de domaines pour la délivrabilité.

La bonne nouvelle c’est que tu peux réaliser toutes les étapes de ce guide en moins d’une heure.

Si tu as plusieurs noms de domaines – ce qui est certainement le cas si tu souhaites faire du cold outreach at scale – à grande échelle.

‍Dans cet article, on va plonger dans l’univers de trois protocoles indispensables pour optimiser la délivrabilité de tes emails.

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En clair, configurer ton nom de domaine pour la délivrabilité revient à exécuter trois tâches de configuration distinctes :

• SPF
• DKIM
• DMARC

Voici comment procéder pour chacune d’entre elles.

Cold emailing : Pourquoi configurer ton nom de domaine ?

Quand tu envoies un email, ton message traverse un réseau complexe de serveurs avant d’atteindre le destinataire. Les fournisseurs de messagerie (Gmail, Outlook, etc.) analysent chaque email pour déterminer s’il est légitime ou s’il s’agit d’un spam.

Trois choses jouent contre toi si tu n’as pas configuré correctement ton nom de domaine :

1. Manque de crédibilité : Les serveurs de messagerie ne savent pas si ton email provient vraiment de ton domaine ou s’il a été falsifié.
2. Risque de blacklistage : Si ton domaine est utilisé sans protection, il peut être marqué comme source de spam.
3. Faible taux de délivrabilité : Même si ton contenu est pertinent, un mauvais score de réputation peut condamner ton email à élire domicile dans le dossier spam de ton destinataire.

Avec une bonne configuration SPF, DKIM et DMARC, tu montres patte blanche aux fournisseurs de messagerie et crées un environnement de confiance pour tes emails.

Configuration du SPF (Sender Policy Framework)

Le SPF est comme une liste de personnes autorisées à utiliser ton nom de domaine pour envoyer des emails.

Il dit à peu près aux serveurs des destinataires ceci : « Voici les serveurs qui ont le droit d’envoyer des emails pour mon nom de domaine. Ignore les autres. »

La bonne nouvelle c’est que la configuration du SPF ne prend que quelques minutes !

Tout se passe dans les paramètres DNS de ton nom de domaine.

Ces paramètres sont accessibles sur le site où tu as acheté ton nom de domaine (par exemple, si tu as acheté ton domaine chez NameCheap, rends-toi sur leur site pour accéder aux paramètres DNS).

Étape 1 : Identifie tes serveurs de messagerie

Dresse une liste de tous les serveurs et services qui envoient des emails pour ton nom de domaine.

Cela inclut :

• Tes propres serveurs de messagerie.
• Les services tiers comme Google Workspace ou Office 365.
• Les plateformes de marketing ou de gestion des tickets de support.

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Étape 2 : Crée ton enregistrement SPF

Ajoute un enregistrement TXT dans tes paramètres DNS :

1. Dans le champ Nom/Hôte/Destination, saisis @ ou laisse-le vide (selon ton fournisseur DNS).
2. Dans le champ Valeur/Réponse/Destination, entre ton enregistrement SPF.

Un enregistrement SPF de base ressemble à ceci :

v=spf1 ip4:192.168.0.1 -all  

Mais que signifient ce charabias?

• v=spf1 : indique la version SPF utilisée.
• ip4:192.168.0.1 : spécifie une adresse IP autorisée à envoyer des emails. Remplace cette adresse IP par celle de ton serveur/hébergeur.
• Si tu as plusieurs serveurs, ajoute-les en les séparant par un espace.
• Inclure des serveurs tiers : utilise des mécanismes comme include:spf.provider.com.
• -all : signifie un échec strict pour les serveurs non listés. Si tu débutes, utilise ~all pour un échec plus souple.

Note : Remplace spf.provider.com par le fournisseur que tu utilises (par exemple, Google Workspace ou Mailgun ou un autre que tu utilises).

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Étape 3 : Valide ton enregistrement SPF

Une fois l’enregistrement configuré, vérifie qu’il est correctement mis en place à l’aide de l’outil SPF Lookup de Fraudmarc ou MXToolBox.

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Étape 4 : Surveille et ajuste

Si tu ajoutes un nouveau service d’email sans l’ajouter à ton SPF, ses emails seront bloqués.

Tu pourras voir ces problèmes dans ton rapport DMARC. Chaque fois que tu modifies tes adresses IP ou ajoutes de nouveaux services, n’oublie pas de mettre à jour ton enregistrement SPF !

Avec ces étapes, ton domaine sera bien protégé contre le spoofing, et tu garantiras une bonne délivrabilité de tes emails. 😊

Configuration du DKIM (DomainKeys Identified Mail)

DKIM signifie DomainKeys Identified Mail.

C’est une méthode d’authentification qui garantit que ton email n’a pas été modifié entre le moment où tu l’envoies et celui où il arrive dans la boîte de réception de ton destinataire.

Tout comme SPF, configurer DKIM est assez simple.

Suis ces étapes :

Étape 1 : Génère une paire de clés DKIM

• Utilise un outil générateur de DKIM (il en existe nombreux en ligne) pour créer une paire de clés publique/privée. Ton fournisseur de service email peut également proposer cet outil ou service.

• La clé privée sera utilisée par ton serveur de messagerie pour signer les emails que tu envoies.

• La clé publique sera publiée dans les enregistrements DNS pour que les serveurs des destinataires puissent vérifier la signature.

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Étape 2 : Ajoute un enregistrement DKIM dans tes paramètres DNS

• Crée un nouvel enregistrement TXT pour DKIM.

• Dans le champ Nom/Hôte/Alias, écris quelque chose comme selector._domainkey, où selector est un nom unique pour cet enregistrement DKIM spécifique.

• c. Dans le champ Valeur/Réponse/Destination, insère ta clé publique. Le format ressemble généralement à ceci :

v=DKIM1; k=rsa; p=MIGfMA0GCSqGSIb3DQEBAQUAA4G...
(La partie après p= contiendra ta clé publique réelle).

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Étape 3 : Configure ton serveur de messagerie

Mets à jour ton serveur de messagerie ou les paramètres de ton service pour qu’il signe les emails sortants avec la clé privée DKIM.

Pour la plupart des services hébergés, tu peux faire cela depuis le panneau d’administration.

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Étape 4 : Vérifie l’enregistrement DKIM

Une fois que ton enregistrement DKIM est publié, vérifie-le avec des outils de contrôle d’enregistrement DKIM comme MXToolbox.

Cela te permettra de confirmer qu’il est valide et correctement formaté.

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Avec ces étapes simples, tu assures que tes emails sont protégés – intègres – et tu renforces en même temps, leur légitimité auprès des destinataires ! 😊

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Configuration du DMARC

DMARC signifie Domain-Based Message Authentication, Reporting, and Conformance (Authentification, Rapport et Conformité des Messages Basés sur le Nom de Domaine).

Cela t’aide à indiquer aux destinataires de tes emails quoi faire avec les messages en fonction des vérifications SPF et DKIM. En d’autres termes, sans DMARC, les fournisseurs de services email ne savent pas comment traiter les échecs SPF ou DKIM provenant de ton nom de domaine.

Avec DMARC, une série de vérifications est effectuée lorsqu’un email est reçu, et trois actions sont possibles : ne rien faire, mettre l’email en quarantaine, ou le rejeter.

Étape 1 : Ajoute un enregistrement TXT dans ton DNS

• Dans le champ Name/Host/Alias, entre : _dmarc. (Ton domaine sera automatiquement ajouté dans la plupart des cas.)

• Dans le champ Value/Answer/Destination, crée ton enregistrement DMARC :

Voici à quoi cela ressemble généralement :
v=DMARC1; p=none; rua=mailto:tonemail@tondomaine.com

• v=DMARC1 : indique la version DMARC.
• p=none : définit la politique. (Les autres options sont quarantine ou reject. Commence par none pour surveiller la situation, puis passe à une politique plus stricte quand tu seras sûr des impacts de tes enregistrements SPF et DKIM.)
• rua : c’est l’adresse où les rapports d’analyse sont envoyés. Remplace tonemail@tondomaine.com par ton email réel ou un email de suivi DMARC comme celui de Postmark. (Les rapports DMARC sont techniques, et Postmark facilite leur lecture.)

Étape 2 : Vérification

Utilise un outil comme Fraudmarc’s DMARC lookup pour vérifier si tout est en place.

Répète cette procédure pour chaque nom de domaine depuis lequel tu prévois d’envoyer des cold emails.

Étape Bonus : Surveille ta réputation et teste tes emails

1. Vérifie ta réputation de domaine.
   • Utilise des outils comme Google Postmaster Tools pour surveiller ta réputation.
2. Teste tes emails.
   • Envoie des emails de test à des services comme Mail Tester pour détecter les problèmes avant une campagne.

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💡Astuce de Pro : Investis dans plusieurs domaines, même si tu envoies peu d’emails. Si tu envoies un volume significatif (plus de 50 à 100 emails par jour), avoir plusieurs domaines devient indispensable.

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💡Rappel pour les Pros :Avant d’envoyer des emails à froid, règle d’abord les aspects techniques pour éviter que tes emails finissent dans les spams.

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Conclusion

Configurer ton domaine pour le cold emailing n’est pas une option, c’est une nécessité.

Avec SPF, DKIM, et DMARC bien configurés, tu donnes à tes emails les meilleures chances d’être lus. Et quand tes emails atteignent leur cible, tes opportunités de conversion explosent.

Alors, qu’attends-tu ?

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