Le cold emailing est une stratégie de prospection commerciale dite à froid. On parle aussi de Outbound Sales, Cold Outbound ou encore de Cold Outreach (ou prospection à froid).
Il s’agit d’un des leviers de croissance les plus puissants… capable de faire passer une entreprise de 0 à plusieurs millions en revenus récurrents en quelques mois.
Crois-le ou non, tout cela est possible avec un simple smartphone (ou un laptop) connecté à l’internet et donc, pratiquement… zéro budget.
Imagine qu’en quelques clics tu sois en mesure d’envoyer un mail à ton investisseur de rêve.
Que tu sois en mesure de contacter par mail, le client de tes rêves.
Qu’en quelques secondes tu sois en mesure de contacter Tony Elumelu ou même Aliko Dangote.
Imagine maintenant que ces personnes te répondent quelques temps après et que d’ici une semaine, tu sois au téléphone ou physiquement, en train de discuter avec l’un d’eux, d’une opportunité qui pourrait à jamais changer le cours de ta vie et celui de ton entreprise !
Incroyable, n’est-ce pas ? 🤯
Je te comprends mais c’est vraiment à ce point qu’un simple email peut t’ouvrir des portes dans le monde des affaires, de l’entrepreneuriat et du.business. Mais si ça se trouve…
Tu sais déjà tout ça !
Tu sais que le outbound sales, le cold outreach et/ou le cold emailing, ça marche.
Que des entreprises entières se sont développées de zéro grâce à cette méthode.
Tu as probablement déjà lu des centaines d’articles sur internet prétendant t’apprendre à maîtriser l’art du cold emailing.
Sans compter les agences et outils de outbound sales qui te promettent de simplifier le process, comme par magie.
D’ailleurs certains d’entre eux à l’image de celui-ci, dopés à l’intelligence artificielle sont plutôt très efficaces et tant mieux te dire: je te recommande d’essayer celui-ci (gratuitement).
Après avoir lu ce guide, tu seras équipés de toutes les armes nécessaires pour exceller avec le outbound sales en utilisant le cold emailing.
Toutefois,
Avant d’avancer il est capital pour moi d’attirer ton attention sur une vérité que tu ne dois jamais oublier si tu veux consolider ta réussite avec cette stratégie.
Contacter chaque jour, plusieurs dizaines de prospects qui n’ont aucune idée de qui tu es ?
C’est un défi.
Recevoir des réponses à tes mails de la part de véritables inconnus ? Tu parles…
C’est un défi.
Contacter les bonnes personnes exactement quand elles font face au problème que tu adresses avec ta solution, avec en plus un message qui les convainc que tu es le bon choix ?
Toujours un défi mais la bonne nouvelle est que c’est tout de même réalisable.
Dans ce guide, je te dévoile les techniques des meilleurs stratèges en croissance commerciale.
Le chemin sera exigeant, c’est certain.
Mais à la fin de cette lecture, tu auras au moins une feuille de route claire et précise.
Table des matières
Outbound Sales : Pourquoi ça marche ?
Aujourd’hui, nous sommes inondés de contenus quotidiennement sur Internet – spam, contenus sans intérêt, arnaques, pub douteuse au sujet des cryptomonnaies…
Après je ne dis pas le contraire : la publicité peut fonctionner, mais elle reste une méthode coûteuse et impersonnelle – qui peut manquer de touche personnelle – pour nombre de gens mais heureusement…
Il existe encore un canal de communication hyper sacré :
Ton e-mail box / ta boîte e-mail.
C’est parmi les lieux de prestige où se passent les vraies conversations. D’ailleurs le milliardaire américain Mark Cuban a fait savoir dans les médias que :
Ta box e-mail c’est aussi là où tu apprends sur des infos qui t’intéressent. C’est là où tu échanges avec ton équipe. C’est là où tu décroches un job…
C’est là où tu vends ( aussi ) !
Contrairement à la publicité où tu loues un espace (l’équivalent d’un panneau publicitaire numérique), le cold emailing, c’est une ligne directe vers la personne à qui tu veux parler.
Pas de clics compliqués ni de conversions en chaîne.
Si ton message est pertinent, la personne peut juste répondre.
Simple et direct.
C’est aussi donc cette intimité qui rend le cold emailing si puissant. Toutefois, le cold emailing ne fonctionne que lorsqu’un certain nombre de conditions sont remplies :
- ton e-mail arrive bien dans la boîte de réception de ton prospect (et non dans ses spams).
- ton destinataire voit en toi quelqu’un qui peut :
- Lui faire gagner de l’argent,
- Lui faire économiser de l’argent,
- Lui faire gagner du temps.
Lorsque tu arrives à prouver que tu peux faire ça, il n’y a définitivement pas de limites à la croissance que tu peux générer pour ton business.
Outbound Sales : Pourquoi personne ne le fait ?
Parce que c’est difficile !
Ce n’est pas facile d’écrire un bon cold email. C’est encore plus dur de le faire à grande échelle sans y passer des semaines.
Beaucoup d’entreprises gaspillent des milliers d’euros à lancer des campagnes internes qui échouent. C’est frustrant, mais ça peut changer.
La solution ?
- Apprendre à écrire des e-mails irrésistibles.
- Utiliser l’IA pour envoyer ces e-mails à grande échelle – at scale, sans embaucher une armée de commerciaux.
En tout, le cold emailing est une vraiment une arme redoutable lorsque bien utilisé.
Si tu veux avoir plus de clients, maximiser tes ventes ou simplement toucher les bonnes personnes rapidement, c’est le moment de maîtriser cette stratégie de vente.
Prêt à transformer ta boîte mail en machine à vendre ?
Poser des bases solides – L’infrastructure
Imagine ceci.
Tu as écrit le “meilleur cold email” au monde.
Le genre d’email qui pourrait vendre des lunettes de soleil à un aveugle.
Toutefois, si cet email finit dans les spam ou disparaît dans l’onglet “Promotions” de ton destinataire alors, il perd toute sa valeur.
C’est dire que, l’infrastructure est tout aussi importante que ton message !
Avec une bonne infrastructure, tu pourrais réussir même si tes e-mails sont moyens. L’inverse ?
Impossible.
Les campagnes de cold emailing qui cartonnent commencent toujours par des fondations solides. Et c’est là que la majorité des gens se plante. Pourquoi ?
Parce que comprendre et optimiser l’infrastructure demande du temps, de la patience, et un brin d’obsession. Or la plupart n’a pas envie de se donner cette peine.
Résultat : leurs campagnes échouent avant même d’avoir démarré.
Mais toi, tu feras différemment.
Dans cette section, je vais te guider pour mettre en place une infrastructure qui tient la route. Ensuite, dans les prochaines sections, on passera à la vraie magie : écrire et envoyer des emails irrésistibles.
Bref : avec ces bases, tu vas pouvoir te concentrer sur l’essentiel. Écrire des emails qui frappent fort et atteignent leur cible.
De quoi s’agit-il au juste ?
Le but de cette section est simple : t’assurer que tes e-mails arrivent bien dans la boîte de réception de tes prospects.
Cela peut paraître un peu intimidant au départ, mais ne t’en fais pas, c’est plus facile que tu ne le crois.
Tout ce qu’on va explorer ici se résume en quatre grandes étapes :
- Acheter et configurer des domaines complémentaires pour renforcer ton arsenal.
- Optimiser ces domaines pour maximiser leur taux de délivrabilité (on veut qu’ils soient irréprochables !).
- Mettre en place des boîtes mail professionnelles sur tes domaines (adieu les adresses qui ne font pas pro).
- Ajuster tes boîtes mail pour qu’elles brillent en matière de délivrabilité.
C’est en cela que ça consiste de poser des bases solides.
Avec une telle infrastructure, tes messages arriveront en tête de liste, pas en spam. Ainsi, tu pars avec un sérieux avantage comparé à ceux qui sont assez paresseux pour ne pas poser des bases solides.
Et si tu ignorais cette étape ?
Je t’écoute depuis ici.
Eh bien… C’est tentant, n’est-ce pas ?
Si tu décides d’ignorer tous les conseils que tu trouveras dans cette section – Infrastructure – pour te lancer directement dans la rédaction et l’envoi de tes e-mails, voici à quoi ressemblerait ton infrastructure :
Un simple compte e-mail, rattaché à ton domaine principal – peut-être -, qui enverra des messages à toutes les personnes que tu cibles.
Maintenant si ton équipe grossit – que tu ajoutes des vendeurs (SDR: Sales Development Representatives) ou des marketeurs – eh bien, ton système suivra… mais à peine.
C’est un peu comme monter sur un vélo sans casque : ça peut marcher, mais gare à la chute.
Mais à moins de vouloir envoyer seulement quelques e-mails par jour (et encore là, ce n’est pas optimal), c’est une idée désastreuse qui, en quelques jours, risque de faire classer tes e-mails comme de vulgaires grotesques spam et peut-être même de pénaliser le nom de domaine entier de ton entreprise.
Envoyer des centaines d’e-mails à froid – cold emails – depuis des boîtes individuelles, ou même des domaines distincts, est un signal d’alerte évident.
Et pourtant, cette tactique d’un compte par personne est celle que la plupart des entreprises, et les SDRs qui y travaillent, utilisent.
Des millions de SDRs dans le monde se lèvent chaque matin, rédigent quelques dizaines d’e-mails, puis terminent leur journée. Cela fonctionne, mais ce n’est ni efficace ni ce qu’il est question de t’apprendre à faire dans ce guide.
Une fois que tu auras fini de lire, le but est que tu saches comment une seule personne peut envoyer des e-mails avec le volume et la personnalisation d’une armée.
Sans mettre en place une infrastructure, une personne peut à peine envoyer 20 ou 30 excellents e-mails par jour — nous, nous voulons en envoyer 2 000.
Alors pourquoi n’est-ce pas une bonne idée d’utiliser la stratégie décrite dans le diagramme que je t’ai montré plus haut ?
- Les fournisseurs de services de messagerie (ESP : Email Service Providers), comme Gmail, surveillent le volume d’envois pour détecter un comportement humain. Or, la plupart des humains n’envoient pas des centaines ou des milliers d’e-mails par jour.
- Si tu es signalé comme spam, tout ton nom de domaine pourrait être pénalisé. C’est pourquoi tu ne devrais jamais envoyer des e-mails de prospection à froid depuis le domaine principal de ton entreprise. Pire, il est déconseillé de n’utiliser qu’un seul domaine pour tes envois.
- Tes e-mails risquent d’être marqués comme spam si tu n’as pas correctement configuré les enregistrements SPF, DMARC et DKIM pour les domaines utilisés.
La délivrabilité dépend aussi du contenu des te e-mails : ils ne doivent pas paraître spammés. Nous aborderons ce point en détail dans la dernière section de ce guide, dédié à comment scale tes efforts.
Acheter des noms de domaine et les configurer pour la délivrabilité
Pour envoyer des emails – at scale – à une échelle raisonnable, il est essentiel d’acheter ce qu’on peut appeler des domaines adjacents : des domaines similaires à celui de ton entreprise.
Prenons un exemple.
Si ton entreprise s’appelle Fimbu, alors le domaine principal pourrait être fimbu.com, mais des domaines adjacents pourraient être :
- getfimbu.com
- withfimbu.com
- joinfimbu.com
- fimbumailing.com
Et ainsi de suite.
Pourquoi ne pas choisir n’importe quel nom de domaine ?
Parce que tous les destinataires de tes emails verront le nom de domaine dans ton adresse email d’expéditeur, et cela pourrait éveiller des soupçons si tu choisis un nom de domaine qui semble douteux (par exemple, acheter kongofood.com si ton entreprise vend des pièces d’automobiles).
Une fois les noms de domaines achetés, tu dois les rediriger en 301 vers ton nom de domaine principal.
Par exemple, si j’achetais getfimbu.com, je le redirigerais vers fimbu.com, qui est le nom de domaine principal.
Cela permet aux personnes qui, par curiosité, copient et collent ton nom de domaine dans leur navigateur (ce qui est fréquent) de tomber sur ton vrai site.
Combien de noms de domaine adjacents devrais-tu acheter ?
Le nombre de noms de domaines adjacents à acheter dépend du volume d’e-mails que tu souhaites envoyer. Une parmi tant d’autres bonnes pratiques consisterait à configurer 3 boîtes mail par domaine et d’envoyer 20 e-mails à froid par boîte mail par jour.
Cela correspond à la performance journalière d’un commercial humain.
Si tu sais déjà combien d’e-mails sortants tu vas envoyer alors, tu peux utiliser cette formule simple :
# de Domaines Adjacents = (Volume Quotidien Désiré / 60) x 1,1
Le “1,1” dans la formule est là pour t’assurer d’acheter quelques domaines de réserve.
Autrement dit, des domaines dont tu n’as pas strictement besoin et que tu n’utiliseras pas immédiatement.
Ces domaines sont utiles lorsque certains des domaines que tu utilises activement dans une campagne rencontrent des problèmes de délivrabilité, ce qui arrive de temps en temps.
J’expliquerai cela plus en détail dans la dernière section de ce guide consacrée à scaler tes campagnes.
Si tu veux envoyer 60 emails ou moins par jour, un seul nom de domaine peut suffire pour commencer.
Par contre, si tu souhaites en envoyer 6 000, tu devrais acheter environ 110 domaines. Ce n’est pas une règle stricte, mais une bonne pratique pour débuter.
Ton expérience lors de l’envoi peut varier, et tu pourrais changer d’avis plus tard. Mais c’est bon de commencer ainsi.
ll y a une autre question à considérer ici : Combien en volume quotidien vas-tu envoyer ?
Nous aborderons cela plus tard, lorsque nous parlerons de ceux à qui envoyer des emails et combien en envoyer. Si ton marché adressable total (TAM: Total Addressable Market) est petit – imagine qu’il n’y ait que 5 000 personnes qui pourraient être tes clients-, alors tu n’auras probablement pas besoin de beaucoup de noms de domaines.
Mais si des dizaines ou des centaines de milliers de personnes peuvent potentiellement devenir tes clients alors, il te faudra en acheter beaucoup.
Certaines entreprises achètent environ 20 domaines pour chacun de leurs clients.
Ce que tu dois savoir pour l’instant, c’est qu’il vaut mieux acheter beaucoup de noms de domaines que pas assez.
Rien ne se passera si tu en achètes trop, mais en acheter trop peu et les sur-utiliser – surcharger : trop d’envois – pourrait être sévèrement pénalisant – spam.
Acheter des domaines est facile, et tu tu as plusieurs options :
- Namecheap,
- GoDaddy,
- Siteground,
- Bluehost,
et bien d’autres.
Il existe des centaines de plateformes où tu peux acheter des domaines. Assure-toi simplement que l’endroit où tu achètes ton domaine te donne accès aux paramètres d’administration, car tu en auras besoin pour optimiser la délivrabilité.
Optimiser ses domaines pour la délivrabilité
Il y a énormément d’efforts consacrés à l’optimisation des boîtes de réception et des e-mails pour assurer leur délivrabilité : tu as peut-être déjà entendu parler de concepts comme le « warm-up » des boîtes mail, l’évitement des « mots spam », et d’autres astuces du genre.
Mais ce serait une erreur de te concentrer sur ces aspects avant d’avoir optimisé la délivrabilité au niveau du nom de domaine.
Ce que signifie la « délivrabilité » :
En outbound sales – plus précisément en cold emailing -, la délivrabilité signifie s’assurer que tes e-mails atteignent la boîte de réception principale de ton destinataire, là où ils seront effectivement lus.
Il ne s’agit pas simplement de savoir si ton e-mail a été « délivré », une métrique souvent affichée par les outils d’envoi d’e-mails, qui indique juste que l’e-mail a atterri quelque part—y compris dans les spams.
Les étapes suivantes te permettront d’optimiser tes e-mails pour qu’ils atteignent la partie de la boîte de réception où les gens lisent vraiment leurs messages.
Optimiser la délivrabilité au niveau du domaine revient principalement à renforcer ton authenticité aux yeux des Fournisseurs de Services de Messagerie (ESP: Email Service Providers), comme Gmail.
Heureusement, c’est assez simple.
Avec un peu d’effort, tu peux tout régler en une heure environ.
Au niveau du domaine, il te faudra mettre en place trois éléments principaux :
Ces trois acronymes, bien qu’ils puissent sembler intimidants, sont faciles à configurer et posent les bases du travail que tu feras plus tard. Clique ici pour voir comment les configurer.
Tu as peut-être déjà entendu parler du concept de “domain warming”, qui consiste à améliorer la réputation de ton domaine auprès des fournisseurs de messagerie (ESP).
Ce n’est pas quelque chose que tu dois faire de manière indépendante. Le warming de ton domaine est surtout une conséquence indirecte de :
- Les étapes d’authentification décrites dans cette section,
- Le réchauffement de boîte de réception dans la section suivante, et
- La performance réelle (et l’absence de spam) de tes e-mails et campagnes – choses que nous aborderons plus tard.
Création de comptes e-mails et optimisation de leur délivrabilité
L’optimisation de la délivrabilité au niveau de la boîte de réception est l’aspect le plus impactant du travail à faire sur la délivrabilité.
Bien sûr, les ESP comme Google se préoccupent de ton domaine et du contenu de tes e-mails. Mais ce qui les intéresse le plus, c’est l’expéditeur en tant qu’individu : es-tu une personne digne de confiance ?
Comme tu peux t’en douter, c’est aussi la partie la plus délicate de l’optimisation de la délivrabilité.
Cependant, même si certaines des étapes suivantes sont complexes, elles ne devraient pas te prendre plus d’environ 10 heures à mettre en œuvre, même si tu as de nombreuses boîtes de réception.
Tout commence, bien sûr, par la configuration effective de tes boîtes e-mail.
Configuration des boîtes mails
Je recommandé de configurer 3 boîtes de réception par domaine. Tu pourrais en configurer davantage— d’ailleurs c’est même assez tentant, car ajouter mettre en place plusieurs noms de domaines demande du travail—mais je ne le recommande pas.
Pourquoi ?
Parce que plus tu envoies d’e-mails depuis un domaine, plus il y a de signalements comme spam par nom de domaine. Et plus un domaine reçoit de signalements de spam, plus il risque de dépasser un seuil critique et de se voir attribuer une mauvaise réputation.
Pour réduire ce risque, répartis l’envoi sur plusieurs domaines au lieu de juste créer plus de 3 boîtes de réception pour un seul et même domaine.
Tu as 3 principales options pour configurer des boîtes mail :
• Google : Cela consiste à configurer des comptes Gmail via Google Workspace.
• Microsoft : Cela consiste à configurer des comptes Outlook via Microsoft 365.
• IP privée : Cela implique de mettre en place ta propre infrastructure de serveur email privé.
Il existe d’autres options, mais celles-ci sont les 3 principales. Si tu veux éviter les tracas, je te recommande en priorité :
- Microsoft
Tu peux combiner les deux si tu le souhaites, en utilisant certains domaines sur Google et d’autres sur Microsoft. Par contre, je te déconseille fortement d’utiliser une IP privée.
Pourquoi éviter une IP Privée ?
Eh bien… Que tu le fasses en interne (ce qui est extrêmement complexe) ou via un service comme Maildoso (moins complexe), t’éloigner des ESP (fournisseurs de services email) traditionnels est souvent une mauvaise idée.
Voici pourquoi :
Imagine deux campagnes d’emailing sortant. La première envoie 100 emails à partir de comptes Gmail ou Outlook reconnus. La seconde envoie 100 emails depuis un réseau ESP peu connu. Selon toi, laquelle a le plus de chances d’être envoyée directement dans les spams ?
Beaucoup de personnes qui utilisent des IP privées sont des spammeurs bloqués par des entreprises comme Google. Cela donne donc aux IP privées une mauvaise réputation plus ou moins justifiée.
Résultat : envoyer des emails en masse sur un réseau ESP peu connu est souvent une garantie d’atterrir de louer domicile dans le dossier spam de tes destinataires.
💡Astuce de Pro : Si tu configures avec Google – ce que je recommande -, tu créeras les e-mails via un compte Google Workspace. Tu peux configurer plusieurs domaines sur un même compte Google Workspace, mais évite de mettre tous tes domaines et boîtes de réception sur le même compte. Une bonne règle est de limiter à 3 boîtes de réception par domaine et 2 domaines (donc 5 ou 6 boîtes) par compte Google Workspace.
La raison est simple : si certaines de tes boîtes de réception ou domaines sur un compte Google Workspace sont signalés comme spam, tu risques de perdre tout le compte.
La configuration des boîtes de réception est simple et directe. Cependant, nous ne rentrerons pas dans un tutoriel étape par étape ici, car il en existe déjà d’excellents en ligne (comme sur le site officiel de Google).
Tu peux aussi demander à une IA comme ChatGPT, Claude ou autre.
Ce qui est important à souligner, cependant, c’est que tu dois être attentif aux adresses IP et aux navigateurs que tu utilises pour gérer tes comptes.
Les ESP comme Google, n’apprécient pas qu’une seule personne gère des centaines de comptes email. Si tu ouvres simplement ton navigateur et passes quelques heures à configurer des centaines de boîtes sur des dizaines de domaines, les ESP le détecteront et te compliqueront la tâche.
Ils pourraient, par exemple, te demander un numéro de téléphone, limiter combien de fois tu peux l’utiliser, ou te demander de vérifier ton identité par SMS. Ils pourraient même te bloquer complètement et t’empêcher de créer d’autres boîtes ou d’ajouter des comptes.
Comment contourner cela pour configurer autant de comptes que tu veux ?
Voici deux solutions :
- VPN : Quand tu configures des comptes email, utilise un VPN et change-le régulièrement. Privilégie des adresses IP américaines de haute qualité. Cela rend plus difficile pour les ESP de savoir qu’une seule personne crée tous les comptes.
- Navigateurs antidetect : Il existe des navigateurs, comme Adspower et Wavebox, qui prennent des mesures supplémentaires pour dissimuler ton empreinte numérique (identité digitale) aux sites web. Cela complique la tâche à Google de limiter le nombre de comptes que tu peux gérer depuis ton navigateur.
Utilise ces outils.
Ensuite, configure tes boîtes de réception avec les noms de personnes réelles de ton équipe. Il peut être souvent plus efficace d’utiliser les noms des fondateurs ou d’autres responsables capables d’ouvrir des portes pour l’entreprise (par exemple, les chefs de département).
Les prospects répondent généralement mieux à ces noms qu’à ceux de simples commerciaux.
Toutefois, ce n’est pas une règle universelle, alors réfléchis à ce qui a du sens pour ton entreprise. Et oui, ajoute des photos de profil !
Une fois que tes boîtes de réception sont configurées, tu es prêt à les « warm up, les chauffer ».
Le warm up des boîtes de réception
Une fois que tes boîtes de réception sont prêtes, tu pourrais, en théorie, commencer à envoyer des emails en masse. Sauf que normalement, tu ne devrais pas encore car il faudrait d’abord les “warm up” ou les “(ré)chauffer”.
Cela aide les ESP à reconnaître chaque compte comme étant un expéditeur fiable.
Tu peux comparer la façon dont un ESP (comme Google) perçoit ta boîte mail à la façon dont tu perçois un ami que tu viens de rencontrer le week-end dernier, par rapport à un ami de longue date.
Quand tu rencontres quelqu’un pour la première fois, tu restes sur tes gardes. Il faut du temps pour qu’il gagne ta confiance.
Toute chose suspecte que tu remarques au tout début peut te pousser à couper les liens immédiatement. En revanche, si un ami de longue date fait une erreur, tu es plus enclin à lui donner une seconde chance.
Non ?
À ce stade, ta boîte mail est comme un nouvel ami pour les ESP tels que Google, Microsoft et les autres.
Si tu commences à envoyer des centaines d’emails de prospection à froid dès le début, tu enverras des signaux d’alerte clairs que tu n’es pas un humain, mais un bot qui n’est là que pour tout spammer.
Voici les trois principales raisons qui expliquent cela :
- Tu envoies trop de volume (les humains n’envoient pas des centaines d’emails par jour).
- Tu envoies le même message générique à de nombreuses personnes – sans aucune personnalisation.
- Le taux d’engagement (réponses, ouvertures, etc.) de tes emails est inférieur à la moyenne.
Ton activité finit ainsi par ressembler à ceci :
Avant d’envoyer le moindre message de prospection à froid, tu dois faire en sorte que tes domaines ressemblent à ceux de vraies personnes normales. Il faut que tu te fasses des amis pour la vie avec les grands fournisseurs d’emails (ESP).
Voici comment s’y prendre.
La meilleure façon de warm up tes comptes mail
Si tu as déjà fait des recherches sur le warm up d’e-mails alors, tu as probablement vu des centaines d’outils qui prétendent simplement chauffer ton compte tout juste en leur donnant accès à ta boîte mail.
Ces outils fonctionnent généralement en gérant des dizaines voire des centaines de milliers de comptes, en envoyant des e-mails depuis ta boîte mail vers ces comptes et en créant artificiellement des interactions pour simuler l’activité d’un utilisateur normal.
Tu pourrais essayer de faire cela toi-même, mais comme tu peux l’imaginer, c’est extrêmement compliqué. La plupart des outils de (ré)chauffement ont investi des dizaines ou même des centaines de milliers de dollars dans leur infrastructure.
Si tu veux envoyer des e-mails de prospection à froid de manière fiable et rapide, un outil de ce genre est indispensable.
Et si tu veux une recommandation sur l’outil parfait à utiliser alors, je te recommande Apollo.
Toutefois, un très bon conseil à suivre c’est que lorsque tu choisis un outil, tu dois toujours t’assurer de toujours (ré)chauffer depuis la même adresse IP que celle utilisée pour tes envois de prospection.
C’est là où la plupart des outils posent problème : si tu utilises un outil de warm up indépendant et un séquenceur d’e-mails séparé, tu (ré)chaufferas tes boîtes mails depuis une IP différente de celle utilisée pour tes envois.
Les ESP ne sont pas naïfs, et s’ils détectent ce que tu fais, tes campagnes risquent de souffrir. Apollo règle ce problème : c’est un séquenceur de cold emailing avec une fonctionnalité de réchauffement intégrée, ce qui te permet de réchauffer et d’envoyer depuis la même IP.
Tous les outils de (ré)chauffement ne proposent pas les mêmes fonctionnalités.
Voici quelques points à vérifier lorsque tu réfléchis à comment (ré)chauffer tes e-mails :
• Qualité du pool de réchauffement : De nombreux pools bon marché contiennent des pièges à spam installés par les ESPs. Ce sont des boîtes mail qui n’existent que dans le pool de réchauffement. Si tu les contactes, les ESPs sauront ce que tu fais et t’enverront directement dans les spams. La qualité des destinataires du pool est aussi essentielle. Recevoir des réponses de boîtes de confiance est bien plus utile, un peu comme une recommandation d’un ami proche comparée à celle d’un inconnu.
• Fréquence des e-mails de réchauffement : Chez Apollo grâce à la fonctionnalité de “Ramp up”, ils augmentent progressivement le volume d’envoi pour une nouvelle boîte. Au début la cadence est ralentie, puis des taux d’engagement stables sont maintenus. C’est ce qu’un bon outil devrait faire, mais tous ne le font pas.
• Contenu des e-mails de (ré)chauffement : Beaucoup d’outils envoient des e-mails génériques, du type “Réunion de bureau à 18h ?”. Cela semble anodin, mais si ta prospection concerne, par exemple, une solution de paie pour startups, cela devient un problème. Les e-mails de réchauffement doivent contenir un contenu et des thèmes similaires à ceux de tes campagnes de prospection à froid. Les ESPs ne doivent pas pouvoir faire la différence entre tes e-mails de réchauffement et ceux de tes campagnes.
• Randomisation : Un bon réchauffement inclut une interaction aléatoire. Tu ne veux pas des réponses identiques à chaque e-mail envoyé ni un taux de réponse constant. La réalité est plus complexe. Un réchauffement efficace imite cela en randomisant dans certaines limites pour simuler une activité plus ou moins normale.
Trouve un outil capable de répondre à ces critères.
Et si tu veux gagner du temps, utilise Apollo : ils utilisent l’IA pour éliminer les pièges à spam dans les pools de (ré)chauffement.
Attention : Le reste de cette section sur le “warming” ça sera un peu du va et viens entre “intéressant” et “extrêmement utile”, suivant la méthode de warm que tu décideras de choisir. Si tu utilises un outil comme Apollo qui fait pratiquement tout à ta place, les informations suivantes sont bonnes à savoir mais pas directement applicables. Si tu utilises un outil de warming nécessitant plus de travail manuel (ou si tu essaies de le faire toi-même), les informations suivantes te seront directement utiles.
Si tu n’es pas intéressé(e) par le fonctionnement détaillé du warming des emails, passe à la section suivante où nous nous intéressons à des méthodes éprouvées pour rédiger des excellents cold emails.
Mailbox warming : les best practices – avant de débuter le outbound
La phase la plus intense du warming up se déroule avant même que tu n’aies envoyé quoi que ce soit.
L’objectif est de passer de “voici une personne qui vient d’ouvrir un compte” à “c’est un expéditeur de confiance qui envoie de bons e-mails à d’autres expéditeurs de confiance”.
Chaque ESP crée son propre profil sur toi, donc c’est pendant cette phase initiale de warming que tu dois bâtir une bonne réputation, en particulier auprès de Google et Microsoft.
Une approche courante consiste à commencer à réchauffer une boîte mail en envoyant directement le volume quotidien maximum souhaité pour un usage normal (20 – 100 e-mails).
Lorsqu’un employé commence dans une nouvelle entreprise — On lui crée un nouveau compte Google Workspace —, il est généralement en phase d’intégration, apprend les bases et commence à connaître les gens.
Il envoie donc moins d’e-mails le premier jour qu’au troisième, et moins au troisième jour qu’au septième.
Nous reproduisons ce comportement.
Après au moins 3 à 4 semaines de warming, tu seras prêt à commencer à envoyer des e-mails.
Mailbox warming : les best practices – après avoir débuté le outbound
Un problème fréquent avec les emails à froid ?
C’est de couper complètement le warming dès que tu te lances dans ta prospection commerciale. C’est souvent ce qui se passe quand tu utilises des outils externes et que tu te dis : “Le warming est fait, on peut y aller !”
Et là, c’est le moment où tu commences à envoyer tes campagnes… et à faire face à des surprises.
Tout comme un pain tout juste sorti du four ne garde pas sa chaleur éternellement, tes emails non plus. Alors, non, il ne faut pas arrêter le warming dès que tu démarres tes campagnes à froid.
Mais attention, tu dois rester flexible comme un athlète avant une compétition : ton but est d’avoir des statistiques d’engagement au top, tout en envoyant suffisamment d’emails pour atteindre tes objectifs.
Si ta campagne roule comme sur des roulettes et génère une pluie de réponses, alors le warming peut rester léger : quelques emails ici et là, chaque jour ou chaque semaine. Mais si les résultats peinent à décoller, et que tes taux d’engagement plongent dans les abysses, là, il va falloir ajuster la stratégie.
Tu devras réduire le volume d’envoi et relancer le warming pour ne pas attirer l’attention des ESPs car ces derniers, je te l’ai déjà dit, surveillent tout de près et n’aiment pas les comportements suspects.
Autre chose à ne pas oublier : c’est avoir des boîtes mail déjà warmées sur le banc de touche. De telle façon, si l’une de tes boîtes commence à montrer des signes de faiblesse, tu peux la remplacer rapidement, sans perdre ton volume d’envoi.
Pratique, non ?
Tout ça demande un travail technique de fou, et franchement, gérer tout ça à la main, à grande échelle, sans une équipe dédiée, c’est un véritable casse-tête.
C’est pourquoi, j’utilise Apollo qui m’épargne tout ça m’aidant ainsi à me concentrer sur ce qui compte vraiment : écrire des emails percutants et conclure des ventes.
Parlons maintenant de la rédaction d’emails…
L’art de rédiger d’excellents cold emails
Il existe de nombreux articles publiés sur Internet pour te donner des conseils sur comment rédiger un bon email à froid. Et probablement près d’un million de dollars en formations que tu pourrais acheter pour apprendre, dont beaucoup te donneraient les mêmes conseils que ceux que tu trouveras ici gratuitement.
Dans cette section, nous étudions ce qui fonctionne réellement, pourquoi cela fonctionne : comment rédiger tes propres emails qui obtiendront des réponses positives et généreront des revenus.
Dans cette section, tu apprendras :
- Comment décider à qui envoyer un email.
- Comment écrire un email efficace pour cette personne spécifique.
Ce que tu liras ici ne sera pas un modèle à copier-coller pour ta campagne. Ce n’est pas productif : c’est comme donner un poisson à quelqu’un au lieu de lui apprendre à pêcher.
L’objectif est plutôt d’imprégner profondément la théorie, les tactiques et la logique dans ton esprit, pour que tu puisses, dans n’importe quelle situation, rédiger un email à n’importe qui et savoir qu’il sera efficace.
À qui devrais-tu écrire ?
Normalement, tu sais déjà qui sont tes clients : il te serait probablement facile de dresser une liste de 10 entreprises qui, selon toi, seraient des acheteurs parfaits de ton produit ou service.
L’approche classique consiste alors à créer ton persona acheteur, puis à trouver des personnes correspondant à ce persona dans chaque entreprise et à leur envoyer un e-mail. Cela peut fonctionner.
Mais pour déterminer à qui envoyer des messages en prospection froide, je veux que tu fasses un exercice rapide —que tu aies ou non un persona acheteur clairement défini…
Réponds à la question suivante :
Si tu vends en cold outbound à des startups en phase Série A, les personnes ressentant la douleur pourraient être le fondateur et le responsable de la croissance (ou du marketing).
Les principaux moyens de savoir s’ils ressentent cette douleur—en dehors d’une simple supposition—sont de vérifier si :
- Ils recrutent actuellement des commerciaux et/ou des spécialistes de la croissance, et
- Ils diffusent des publicités en ce moment. Fais cet exercice pour ce que fait ton entreprise et vois ce que tu trouves.
Ta réponse pourrait correspondre à la cible que tu avais déjà en tête, et si c’est le cas, tant mieux. Si ta réponse est différente, réfléchis aux raisons. Quoi qu’il en soit, tu auras le plus de succès si tu contactes les personnes et les entreprises qui ressentent réellement la douleur que ton produit résout.
C’est ce qu’on appelle le pain sniffing : une approche plus réfléchie de la prospection, car elle cible les personnes qui ont réellement le problème que ton produit/service résout, plutôt que celles pour qui tu penses que ton produit pourrait être utile.
Nous verrons comment collecter ces informations à grande échelle dans la prochaine section, qui traite de l’utilisation de l’IA pour scaler.
Faut-il privilégier d’écrire au top management ou aux employés de plus bas niveau ?
Une fois que tu sais à quelles entreprises et à quel(s) département(s) tu vas envoyer des e-mails, il te faut aussi te poser la question : à qui précisément devrais-je m’adresser, surtout s’il y a plusieurs personnes dans l’entreprise concernées par le problème que ton produit/service résout ?
Voici quelque chose de possible :
- Si l’entreprise compte moins de 50 personnes, tu peux et devrais écrire au fondateur.
- Si l’entreprise compte entre 50 et 100+ personnes, tu peux écrire au fondateur, mais tu devrais aussi contacter d’autres décideurs.
- Si tu n’es pas sûr(e) de qui est le décideur, écris à la personne la plus haut placée.
- Sauf si l’entreprise est très petite, tu peux et devrais écrire à plusieurs personnes au sein de l’entreprise.
Utilise ces conseils, ainsi que ton intuition, pour t’aider à décider à qui envoyer tes e-mails.
Comment trouver les bonnes adresses e-mail
Une fois que tu sais à qui tu veux envoyer un email et pour quelle entreprise cette personne travaille, obtenir son adresse email devient facile.
Personnellement, j’utilise Apollo mais il existe aussi d’autres outils comme Clay pour enrichir toutes sortes de données utiles lorsque tu contactes des prospects par email (plus d’informations à ce sujet dans la section suivante).
Il est essentiel de t’assurer que tu envoies des emails aux bonnes adresses, car les emails envoyés à des adresses incorrectes rebondissent.
Un taux de rebond anormalement élevé est un signal clair pour les fournisseurs de messagerie (ESP) que tu n’es pas fiable.
Apollo intègre des outils pour vérifier les adresses et t’assurer qu’elles sont valides.
Tu n’es pas obligé d’utiliser les outils que je mentionne : il existe des centaines d’outils d’enrichissement et de vérification d’emails en ligne.
Assure-toi simplement d’en utiliser un qui soit fiable.
Comment rédiger des e-mails qui génèrent des réponses positives
Contrairement à ce que l’on pourrait croire (ou à ce que tu pourrais lire en ligne), un bon email à froid n’est pas forcément un template.
Tout ce dont tu as besoin pour un bon email à froid, c’est de convaincre quelqu’un que ce que tu proposes permettra à son entreprise de gagner de l’argent et/ou d’améliorer sa vie personnelle d’une manière ou d’une autre.
Cela peut être complexe et varier selon les personnes, mais dans les prochaines minutes, tu apprendras plusieurs heuristiques utiles.
La partie la plus délicate dans la rédaction d’un bon email à froid est la suivante :
- Formuler correctement les idées (les convaincre de la valeur que tu apportes)
- Trouver le bon style, ton et jargon (avoir l’air naturel, pas naïf)
Pour le reste de cette section, choisis une personne spécifique dans une entreprise précise à qui écrire un email. Il est plus utile de penser à quelqu’un en particulier qu’à une idée vague de ton destinataire. Nous automatiserons tout cela plus tard.
Bien comprendre les idées
Pour trouver les idées qui fonctionneront dans un cold email, commence par te demander comment tu peux apporter de la valeur à une entreprise. Ces idées se divisent généralement en deux catégories :
- Comment puis-je aider cette entreprise à gagner plus d’argent ?
- Comment puis-je rendre la vie de cette personne spécifique plus facile ou meilleure ?
Pourquoi ces deux catégories ?
Présenter ton produit/service comme un centre de profit est très efficace. Aussi, les gens se préoccupent beaucoup de leur propre bien-être.
Donc si tu proposes un produit qui améliore fondamentalement la vie de quelqu’un d’une manière ou d’une autre, cette personne sera plus susceptible de répondre.
Trouver tes grandes affirmations / idées est la première étape. La suivante consiste à les transformer en arguments convaincants.
Consolider tes idées avec des arguments puissants
Normalement, tu ne peux pas gagner un débat sans des arguments bien structurés. Dans le monde du cold outbound, la plupart des gens ignorent cela et leurs idées manquent de structure.
Voici un format utile pour structurer tes idées et les rendre plus solides :
Affirmations : Le point de vue que tu défends.
Justifications : La logique expliquant pourquoi ce point de vue est valable.
Preuves : Des données crédibles qui soutiennent l’affirmation.
Impact : En quoi cette affirmation est-elle importante pour ton prospect.
Rédige une justification, des preuves et un impact fort pour chaque affirmation que tu as (et tu en as sûrement plusieurs).
Et si tu peines à en formuler, cela peut indiquer que ton affirmation n’est pas assez solide.
Imaginons, par exemple, que tu diriges une agence de cold outbound sales et que tu envoies des emails à des fondateurs de startups en phase de démarrage.
Une contention pourrait ressembler à ceci :
- Affirmation : Le cold outbound est l’un des moyens offrant le meilleur ROI pour les entreprises en phase de démarrage.
- Justifications : Envoyer un email coûte très peu. Tu peux en envoyer beaucoup. Les conversions peuvent être rapides.
- Preuves : J’ai généré aider des dizaines de startups grâce au cold outbound sales à tripler leurs chiffre d’affaires.
- Impact : Tu pourrais ajouter des revenus substantiels dès ce trimestre, à un coût relativement faible.
Rédiger des argumentaires comme celui-ci n’est pas seulement une manière originale de renforcer tes idées : cela te permet aussi de faire une grande partie du travail de rédaction d’email en amont.
Une fois que tes arguments sont clairs et efficaces, rédiger un bon email consiste simplement à les assembler de manière personnalisée pour la personne que tu contactes.
Avant de tout mettre ensemble, parlons du style et du ton.
Maîtriser le style, le ton et le jargon
Il existe plein de façons trop compliquées de réfléchir au style et au ton. Une manière utile de le voir est de l’imaginer sur une échelle allant du plus décontracté au plus formel.
C’est l’unique échelle de ton ou de tonalité qui compte vraiment, du moins quand tu écris des emails à froid.
Pourquoi ?
Parce que tu veux que tes emails à froid se fondent dans le décor, qu’ils ressemblent à de vrais emails envoyés par de vraies personnes. Certaines industries et certains interlocuteurs communiquent de façon plus formelle que d’autres.
Envoyer un email à des fondateurs de startups en phase de démarrage te permet d’utiliser un ton plus décontracté, tandis qu’un email adressé à des directeurs de la conformité ou des finances dans de grandes entreprises dans la santé exige un ton plus formel.
Le meilleur ajustement que tu puisses faire est souvent de te demander : « Est-ce que ça paraît trop décontracté ou trop formel ? »
Une idée surprenante ici est que beaucoup de gens confondent le ton décontracté et le ton formel, et je ne veux pas que ce soit ton cas.
Pour clarifier :
- Ton décontracté : Plus proche de la façon dont tu parlerais à un ami proche.
- Ton formel : Plus proche de la façon dont tu t’exprimerais lors d’un entretien d’embauche sérieux.
Un écueil courant, c’est de croire que tu écris dans un de ces tons alors que ce n’est pas le cas. Écrire comme si tu parlais à un proche peut paraître simple mais ça ne l’est pas forcément. Cela est dû entre autres, au fait que tu dois prétendre puisqu’en réalité ce n’est pas un proche !
Et décontracté ne veut pas dire manquer de professionnalisme ou supprimer le langage professionnel.
Prenons cet email comme exemple : l’expéditeur pense peut-être qu’il utilise un ton décontracté, alors qu’en réalité, ce n’est pas le cas.
Hey Matt,
Je parcourais des startups qui semblent trop belles pour être vraies et je suis tombé sur CompanyX.
J’ai vu que tu cherchais des commerciaux ultra-talentueux !
Ça m’a fait penser : tu pourrais avoir besoin d’un coup de main pour le cold outbound, non ?
C'est exactement ce que mon entreprise fait. On a travaillé avec plein de grosses boîtes et on pourrait vraiment faire exploser ton chiffre d’affaires (sans blague).
Ça serait fou qu’on discute cette semaine, non ?
À bientôt,
– Quelqu’un qui écrit des mails pourris.
Certaines personnes pensent à tort qu’un e-mail comme celui-ci est écrit dans un ton décontracté.
Mais pose-toi la question : parlerais-tu à un ami ou à un collègue proche de cette façon ? Je ne pense pas.
Cet e-mail n’est en réalité qu’un e-mail rempli d’un langage qui ne serait pas considéré comme professionnel. Et comme je crois l’avoir dit plus tôt, ce type d’e-mail existe parce qu’écrire comme si tu parlais à un ami, alors que ce n’est pas le cas, peut être difficile.
Voici à quoi ressemblerait cet e-mail s’il était réellement écrit par quelqu’un qui sait rédiger avec le ton décontracté :
Salut Sherif,
Un ami m’a parlé de CompanyX la semaine dernière. Félicitations pour votre récente levée de fonds !
C’est un peu au hasard, mais j’ai vu que vous avez quelques postes ouverts pour des SDR.
Je vous contacte parce que je dirige une agence spécialisée dans le cold outbound. On peut envoyer 10 fois plus de volume qu’un SDR classique, et nos emails sont généralement deux fois plus efficaces. D'ailleurs, nous avons été en mesure de générer 500 millions de dollars en pipeline pour des entreprises comme CompanyY.
Ça vous dirait qu’on en discute cette semaine ?
– Quelqu’un qui écrit de très bons emails.
Tu vois la différence ?
Pour choisir le ton à adopter, réfléchis au ton que tes clients utilisent lorsqu’ils parlent à leurs collègues, fournisseurs externes, etc.
Il est probable que tu connaisses déjà bien leur façon de parler —appuie-toi sur ça et écris de la même manière.
💡Astuce de Pro : Une chose que j’ai remarquée, c’est que la plupart des gens, par défaut, écrivent leurs cold emails de manière plus formelle qu’il ne le faudrait. C’est tout à fait normal : tu ne t’adresses pas à quelqu’un que tu connais, et quelque chose dans ton esprit te pousse à être plus formel. Résiste à cette impulsion en rendant tes premiers brouillons un peu plus décontractés que ce que tu pensais au départ.
Assure-toi de maîtriser le jargon
Une chose frustrante qui peut ruiner un excellent email à froid est de ne pas utiliser le jargon propre à l’industrie.
Chaque secteur a sa manière de parler des choses, et ne pas s’y conformer te fera passer pour un outsider — quelqu’un qui cherche juste à prendre de l’argent et se barrer.
Dans les startups, par exemple, tu pourrais entendre des termes comme :
- “Raise” pour parler de levée de fonds
- “ARR” pour désigner le chiffre d’affaires annuel
- “SDR” pour parler d’un commercial
- “Cap table” pour la feuille de calcul des parts de propriété dans une entreprise
- “Runway” pour exprimer combien de temps une entreprise peut se maintenir financièrement
- “a16z” pour désigner le fonds de capital-risque Andreessen-Horowitz
Il existe des centaines de termes comme ceux-là dans chaque industrie.
Si tu veux écrire à des personnes qui y travaillent, tu dois connaître ces expressions. Les trouver est plutôt simple : si tu connais bien ton marché, tu devrais déjà les connaître. Sinon, cherche où ces personnes se rassemblent en ligne (Twitter, Reddit, etc.) et observe comment elles parlent.
Voici enfin comment rédiger un e-mail
C’est la partie la plus amusante à mon avis.
À ce stade, tu as :
- Les bonnes idées et arguments.
- Le bon style, ton et jargon.
Assembler tout cela est étonnamment facile maintenant que tu as fait le plus dur.
Suis simplement les étapes ci-dessous, observe les exemples et entraîne-toi autant de fois pour t’améliorer.
La plupart des bons cold e-mails contiennent ces éléments
Il n’existe pas de modèle universel qui te fera gagner des millions de dollars.
Cependant, la plupart des excellents emails à froid contiennent les éléments suivants, pas forcément dans cet ordre :
- Personnalisation
- Proposition forte // Offre irrésistible
- Preuve pour soutenir cette proposition
- Prochaines étapes claires
- Moins de 200 mots
Inclure tous ces éléments dans ton email te met probablement sur la bonne voie.
Le point le plus important ici est la personnalisation. Beaucoup pensent que cela signifie commencer ton email par une phrase comme : « Salut, j’ai adoré ton post sur LinkedIn la semaine dernière ! »
Et bien que parfois cela puisse être une ligne un peu clichée sur LinkedIn, ce qui compte, c’est qu’il y ait quelque chose dans ton email qui donne l’impression qu’il est écrit spécifiquement pour la personne.
Aujourd’hui plus que jamais, les gens ont un filtre anti-spam mental très actif lorsqu’ils reçoivent un email d’un inconnu. Si rien dans ton email ne montre qu’il est personnel et non une copie envoyée à des milliers de personnes, il ira probablement directement à la corbeille, voire sera marqué comme spam.
Alors, comment écrire ?
Tout ce que tu as lu jusqu’ici t’a préparé à rédiger—il te suffit maintenant de te lancer.
Dans la section ci-dessous, je vais te donner quelques exemples pour t’inspirer sur ce à quoi un bon email à froid peut ressembler.
N’oublie pas, cependant que ton email doit être parfaitement adapté à la personne que tu contactes. Les exemples que tu vois en ligne ne reflètent pas toujours ce qui fonctionnera pour toi.
Ci-dessous, quelques exemples en commençant toujours par le contexte.
Des exemples de cold emails qui fonctionnent
Contexte : Une marketplace de vente de biens immobiliers en ligne cherchait à augmenter le flux de transactions pour ses acheteurs. Cette campagne s’est concentrée sur l’envoi d’e-mails à des entreprises dans des secteurs spécifiques et avec des niveaux de revenus précis, en leur faisant savoir que tu avais des acheteurs disponibles et en leur demandant si elles souhaitaient discuter rapidement pour obtenir des mises en relation avec ces acheteurs.
Salut xXx,
J’ai des acheteurs intéressés par des entreprises spécialisées en hôtellerie avec un chiffre d'affaires supérieur à 10 millions de dollars.
Souvent, quand je contacte les propriétaires, ils ne sont pas intéressés par une vente (du moins à court terme).
Cela dit, aimeriez-vous quand même entendre ce que ces acheteurs ont à dire ?
Si vous êtes partant, on pourrait organiser une discussion rapide, et je pourrais faciliter les présentations.
À bientôt,
P.S. Si mes emails ne vous intéressent pas, s'il vous plaît faites-le moi savoir. Je serai ravi d'arrêter, sans aucune rancune. Promis !
Contexte : Une entreprise aidant les sociétés à trouver des talents offshore contactait des entreprises ayant des offres d’emploi en Amérique latine.
Salut xXx,
J'espère que vous allez bien !
J'ai entendu dire que vous cherchiez des ingénieurs au Costa Rica.
Trouver le bon talent peut être difficile.
Scaler connecte des entreprises avec des ingénieurs hautement qualifiés d'Amérique Latine, tous pré-sélectionnés par d'autres ingénieurs de notre équipe.
En seulement trois jours, vous serez en contact avec des candidats potentiels.
Ça vous intéresse d'essayer ? (Aucun coût tant qu'on n'a pas rempli le poste).
Et pas de souci si ce cela ne vous intéresse pas.
Cordialement,
Astuces pour augmenter tes taux d’ouverture
À présent, tu sais rédiger un excellent e-mail. C’est la partie la plus difficile, alors félicitations. Mais il reste encore une petite étape à couvrir : comment t’assurer que les gens ouvrent tes e-mails ?
C’est important, car tout ce super contenu ne sert à rien si tes destinataires ne le lisent pas.
Le meilleur moyen d’augmenter le taux d’ouverture est de t’assurer que tes e-mails arrivent dans les boîtes de réception principales de tes destinataires — on a déjà vu ça à l’échelle de l’infrastrucutre.
Cependant, à l’échelle de l’e-mail,
Voici deux choses utiles que tu peux faire pour booster ton taux d’ouverture :
Rédiger de bons objets / titres d’e-mail :
Ma règle principale pour écrire des objets ou titres de mails efficaces est qu’ils doivent ressembler à ceux d’un e-mail interne — cela les rend naturels dans la boîte de réception.
Par exemple, « Petite question » ou « Question » ou encore, « Idée pour améliorer l’outbound » sont deux objets simples et naturels.
Et bien sûr… fais du A/B Testing dans ton séquenceur pour voir ce qui fonctionne.
Utiliser une photo de profil
Inclure une photo, de préférence celle de la personne qui envoie l’e-mail, est un moyen de différencier ton message des milliers de spammeurs sans visage.
Assurer une bonne délivrabilité est essentiel pour que tout cela ait un véritable impact. Mais, si tes e-mails arrivent dans les boîtes de réception principales, de bons titres et une photo de profil peuvent vraiment faire la différence pour que tes e-mails soient ouvert pour éventuellement être lus.
Envoyer des mails personnalisés à grande échelle – Scale
Avant, si tu voulais envoyer un email personnalisé et précieux à quelqu’un, tu devais l’écrire manuellement.
D’ailleurs, la plupart des commerciaux – SDRs – font encore cela aujourd’hui : trouver un prospect, faire des recherches sur lui, et passer un long moment à rédiger un email personnalisé.
C’était le plus grand obstacle à l’automatisation et même à la mise à l’échelle – scaling – de l’exécution d’une stratégie de cold outbound sales efficace.
Cependant, les récentes avancées en IA – intelligence artificielle – rendent enfin possible la recherche de prospects et la personnalisation d’emails à grande échelle. C’est ce dont il est question dans cette section.
Tu as appris comment te préparer à envoyer des emails sortants, comment warm up tes domaines et tes boîtes de réception, et comment rédiger un email gagnant.
Maintenant, il est temps d’automatiser le tout et de commencer à envoyer.
Ce que tu vas apprendre dans cette section
Comment utiliser l’IA pour personnaliser les e-mails à froid. Comment structurer tes campagnes de prospection à froid. Les meilleures pratiques pour envoyer en masse (sans tomber dans le spam).
C’est à ce moment que tu devras réfléchir à la manière dont tu enverras tes e-mails, les personnaliser avec l’IA et suivre tes campagnes.
Le reste de cette section de ce guide part du principe que tu as une méthode pour le faire. Il existe plusieurs séquenceurs d’e-mails disponibles aujourd’hui que tu peux utiliser, dont la plupart nécessiteront un certain ajustement pour fonctionner efficacement.
Personnellement, je te recommande Apollo. C’est un séquenceur d’e-mails conçu pour la prospection personnalisée à grande échelle, et il peut tout faire, du warming up de tes comptes jusqu’à l’application de toutes les tactiques intelligentes basées sur l’IA que nous allons aborder ci-dessous.
Découvre le en cliquant ici.
Assez de promotion — parlons tactiques.
Comment rédiger des e-mails à froid que l’IA peut personnaliser
Si tu as lu la section précédente sur la rédaction d’e-mails, tu connais déjà les ingrédients d’un e-mail à froid efficace.
Et si tu t’es entraîné.e, tu es probablement capable d’écrire un bon e-mail à froid dès maintenant. Mais une question se pose, celle qui freine une bonne stratégie outbound à grande échelle :
Comment automatiser des e-mails tout en conservant la qualité d’un e-mail écrit manuellement ?
La clé n’est pas de laisser l’IA rédiger les e-mails toute seule—les outils d’IA actuels sont terribles pour ça. À la place, donne à l’IA d’excellents e-mails et laisse-la remplir les blancs personnalisables.
Voici comment tu pourrais faire :
- Écris un e-mail parfait pour une personne spécifique. Oublie l’IA. Imagine que c’est un échange 1:1.
- Entraîne l’IA à envoyer cet e-mail parfait à grande échelle en complétant les informations personnalisées.
Cela peut sembler un peu confus ou abstrait, alors décomposons les étapes ensemble.
Étape 1 : Rédiger l’e-mail parfait
Imagine que je mène une campagne pour vendre Apollo à des entreprises ayant levé des fonds au cours des six derniers mois et qui publient actuellement des offres d’emploi pour embaucher de nouveaux commerciaux.
Et toi, tu diriges une startup IA spécialisée en support client, appelée CompanyX, qui correspond parfaitement à ces critères.
Voici un exemple hypothétique d’e-mail 1:1 que je pourrais t’envoyer :
Salut Mabiala,
Félicitations pour votre récente levée de fonds (YC avait aussi financé une de mes précédentes entreprises et a été d’une grande aide).
Ravi de voir que CompanyX se distingue des startups IA de support client génériques et trop hypées.
J’ai consulté votre tableau d'offres d’emploi et remarqué que vous recrutez pour des postes en vente.
J’imagine que vous envisagez utiliser l’outbound pour obtenir rapidement une traction significative avec un retour sur investissement élevé ?
Si c’est le cas, vous devrez jeter un œil à Apollo.
C’est un excellent outil de renom outil utilisé en outbound sales permettant à une seule personne en growth d’envoyer des e-mails personnalisés à l’échelle de 50 SDRs.
J’adorerais te montrer le produit.
Ça vous dirait d'en discuter cette semaine ?
Miakassissa
Ce genre d’e-mail était autrefois impossible à automatiser à grande échelle: c’est pour cela que d’ailleurs jusqu’ici, toute stratégie de outbound sales ou de outbound marketing était considérée comme étant not scalable et faisant partie des things that don’t scale.
Aujourd’hui, c’est faisable, et voici comment tu pourrais t’y prendre.
Étape 2 : Convertir l’e-mail parfait en un modèle utilisable par l’IA
Maintenant, je veux prendre cet e-mail et le reproduire à grande échelle avec l’IA.
Voici comment je m’y prendrais.
Salut, {{first_name}} —
Félicitations pour la récente levée de fonds {% if {{investor_name}} %} ({{investor_name}} a également financé une de mes précédentes entreprises et a été d’une grande aide. endif %}.
Content de voir que {{company_name}} se démarque des startups {{startup_category}} génériques et trop hypées.
J’ai consulté votre tableau d'offres d’emploi et remarqué que vous recrutez pour des postes en vente.
J’imagine que vous envisagez utiliser l’outbound pour obtenir rapidement une traction significative avec un retour sur investissement élevé ?
Si c’est le cas, vous devrez jeter un œil à Apollo.
C’est un excellent outil de renom outil utilisé en outbound sales permettant à une seule personne en growth d’envoyer des e-mails personnalisés à l’échelle de 50 SDRs.
J’adorerais te montrer le produit.
Ça vous dirait d'en discuter cette semaine ?
Miakassissa
Dans cet e-mail, il y a plusieurs niveaux de complexité —examinons-les un par un.
- Niveau campagne : L’e-mail est automatiquement personnalisé en fonction des critères que tu as définis pour cibler qui contacter (des entreprises ayant récemment levé des fonds et qui ont des offres d’emploi en vente). Cela signifie qu’une partie du template est déjà personnalisée, même si l’IA n’intervient pas à ce stade.
- Copier-coller : La variable {{first_name}} est la plus simple—tu as juste besoin que l’IA insère le prénom du prospect.
- Résumé et normalisation : Les variables {{company_name}} et {{startup_category}} vont au-delà du simple copier-coller. Par exemple, le nom de l’entreprise doit être normalisé—si le nom complet est “Company XYZ, Inc.”, le copier tel quel serait trop formel ou impersonnel. L’IA le raccourcit donc à “Company XYZ”. De même, {{startup_category}} doit être un résumé naturel et humain de la niche ou du secteur de l’entreprise du prospect.
- Conditionnel (if-then) : La ligne sur les investisseurs en début d’e-mail peut sembler complexe, mais ce n’est pas le cas. Tu peux demander à l’IA de croiser la liste des investisseurs du prospect avec ta propre liste d’investisseurs passés. S’il y a un investisseur commun, la ligne est incluse. Sinon, elle est automatiquement omise.
L’IA peut personnaliser autant que tu le souhaites. Elle peut rédiger des phrases ou des paragraphes entiers en fonction de tes instructions. Par exemple, pour une campagne d’une agence de podcasts, une section à puces pourrait être incluse pour que l’IA propose des idées personnalisées de podcasts pour chaque prospect. Note : Rédige toujours d’abord ton e-mail idéal, puis réfléchis à comment le reproduire avec l’IA à grande échelle.
Évidemment, tu peux te laisser emporter. Plus tu donnes de complexité à l’IA et plus elle écrit de texte, plus il y a de chances que “tu violes” une best practice et que l’e-mail semble trop robotique. Sois donc prudent dans ton utilisation de l’IA et teste bien tes campagnes avant de les lancer.
Comment écrire des prompts AI pour une personnalisation de qualité
C’est assez raisonnable, avec un peu de pratique, d’écrire de bons e-mails à froid et d’identifier les variables personnalisées qu’ils doivent contenir.
Mais l’étape suivante est tout aussi importante : utiliser l’IA pour générer ces variables personnalisées à grande échelle.
Parce que même si la personnalisation par IA semble prometteuse en théorie, elle peut rapidement tourner mal et soulever plusieurs signaux d’alerte qui rendent l’e-mail impertinent, robotique et inutile pour le destinataire : garde cela à l’esprit fais très attention.
De manière générale, pense à la création de prompts pour l’IA comme tu penserais à donner des instructions à une vraie personne dans le but de réaliser une tâche similaire.
- Instructions : Les directives spécifiques pour le prompt, comme si tu rédigeais un brief pour une tâche à effectuer par quelqu’un.
- Persona : La personnalité et l’expertise que l’IA doit adopter pour mener ses recherches et exécuter la tâche — cela peut parfois améliorer les résultats.
- Exemples : Des exemples clairs pour montrer à l’IA comment elle doit formater sa réponse.
Voici comment aborder chacune de ces étapes :
Rédiger des instructions
Le format d’instructions que je trouve le plus efficace est le suivant :
- Commence avec l’entrée (input).
Généralement, il s’agit d’une information tirée d’un outil d’enrichissement de données (comme Clay) ou d’internet. C’est cette donnée que l’IA utilisera comme base. Par exemple, si tu veux que l’IA propose des idées pour une campagne de prospection, l’entrée pourrait être des informations générales sur l’entreprise, comme la description de son profil LinkedIn. - Rédige des instructions claires et concises.
Une fois l’entrée donnée, écris des instructions précises sur ce que l’IA doit en faire. Même pour des tâches complexes, nos instructions ne dépassent généralement pas quelques paragraphes. - Ajoute des consignes utiles.
Beaucoup de mes prompts incluent des “À faire” et “À éviter” pour guider l’IA et éviter des erreurs. Fais des tests pour identifier les erreurs fréquentes de l’IA, puis adapte tes consignes en conséquence.
Tu n’as pas besoin de suivre cet ordre, mais inclure tous ces éléments dans tes instructions conduit généralement à de meilleurs résultats.
Voici un exemple pour générer des idées de podcasts :
Imagine que tu es le CMO de {{company_name}}.
Ta mission est de remplir succinctement l'espace vide dans la phrase "Je pensais qu'une émission sur _ pourrait être percutante" avec une idée pour le sujet de leur podcast.
L'émission doit permettre à l'entreprise de se faire connaître et de croître. Utilise la description de l'entreprise comme guide.
La description de l'entreprise : "{{company_description}}"
Ton résultat doit uniquement contenir les mots qui COMPLÈTENT NATURELLEMENT le vide, sans reformuler la phrase complète. Avec ton idée, je devrais pouvoir créer une phrase stratégique et directe.
Choisis uniquement des termes clés essentiels, assurant une intégration fluide dans la phrase sans ajustements grammaticaux. Ton idée doit sonner naturelle, dans un ton conversationnel. Si nécessaire pour la fluidité, inclue des prépositions ou articles. L'objectif est de proposer un contenu clair et simple, prêt à être inséré.
Consignes :
- Sois bref : 1 à 5 mots maximum. Sois percutant et précis.
- Utilise un ton décontracté mais professionnel, comme dans une session de brainstorming décontractée à haut niveau.
- Privilégie les mots en minuscules, même ceux généralement en majuscules. Abrège si cela améliore la clarté.
- Évite le jargon complexe, opte pour la simplicité et l'impact.
- Formate ta réponse en JSON avec la clé show_idea, incluant uniquement l'élément pour compléter la phrase. Laisse de côté les guillemets et les ponctuations de fin de phrase.
Si utile, intègre des mots-clés spécifiques à l'entreprise.
Créer le persona de l’IA
Il peut être parfois utile de créer un persona, un profil que l’IA devra adopter afin d’accomplir l’un des deux objectifs suivants :
- Obtenir de meilleurs résultats : Cela peut sembler étrange, mais souvent, si tu dis à l’IA qu’elle est experte dans un domaine, les résultats qu’elle produit dans ce domaine sont meilleurs. Ce n’est pas toujours nécessaire, mais cela peut être utile de temps en temps. Je recommande de faire beaucoup de tests.
- Adopter le bon ton : Si l’IA rédige des choses où le ton a de l’importance, comme des introductions personnalisées ou des idées, lui attribuer une personnalité peut l’aider à adopter le ton approprié. Là encore, il est important de tester différentes approches et de comparer les résultats.
La meilleure méthode pour concevoir une personnalité est de penser à la façon dont tu décrirais quelqu’un qui excelle vraiment dans ce que tu demandes à l’IA de faire.
Par exemple, si tu veux que l’IA résume avec précision le domaine d’activité d’une entreprise, tu pourrais créer un persona de la manière suivante :
Tu es un distillateur de niches industrielles.
Adopte le rôle d’un analyste méticuleux spécialisé dans l’examen des descriptions d’entreprises, comme celles figurant sur leurs profils LinkedIn, afin d’identifier leur niche principale.
Concentre-toi sur les mots-clés ou expressions qui reflètent les aspirations centrales de l’entreprise, ses activités uniques, ses produits ou ses attributs distinctifs.
Ensuite, communique clairement cette niche sous forme d’une phrase courte, directe et précise, composée de 2 à 3 mots, sans fioritures.
Ton ton est décontracté mais précis, capturant l’essence de la niche de l’entreprise.
La phrase doit respecter un format rigoureux : elle commence par une lettre minuscule, sauf pour un nom propre, et ne contient ni ponctuation finale ni guillemets.
Tu fonctionnes avec un focus extrême pour t’assurer que la phrase créée s’intègre parfaitement dans la phrase suivante :
"Nous avons commencé à passer plus de temps avec les leaders de {industryNiche} pour mieux comprendre les problèmes qu’ils rencontrent du côté financier."
Ton processus est itératif et réceptif, prêt à ajuster la phrase selon les retours pour l’aligner davantage avec le format souhaité.
En tant que traducteur littéral, ta transcription des aspirations ou attributs de l’entreprise dans la phrase de niche doit être directe, sans influence d’informations externes.
Ton objectif principal est de garantir que cette phrase reflète fidèlement le cœur de l’activité de l’entreprise, soit facilement compréhensible et respecte le format fourni.
Rédige quelque chose de similaire pour tout ce que tu souhaites que l’IA génère et observe l’impact sur les résultats. Un persona ne sera pas toujours nécessaire ni utile, mais pour certaines tâches (notamment les plus complexes et nuancées), il peut parfois être bénéfique.
Choisir les meilleurs exemples
Les modèles linguistiques comme ChatGPT sont des prédicteurs de mots extrêmement performants. À un niveau fondamental, ils analysent ce qui a été écrit jusqu’à présent et devinent quel mot pourrait venir ensuite.
C’est pourquoi fournir à ces modèles des exemples positifs du résultat que tu recherches est si puissant : tu crées un nouveau petit jeu de données précis sur lequel l’IA peut baser ses réponses.
Les exemples fonctionnent généralement mieux lorsque tu fournis à l’IA à la fois une entrée et une sortie. Montre-lui un exemple de l’entrée qu’elle recevra, puis un exemple de ce à quoi pourrait ressembler une sortie positive.
Voici un exemple pour définir la niche d’une entreprise :
Entrée (input) : CompanyX révolutionne le stockage en mettant en relation les personnes disposant d’espace supplémentaire avec celles ayant besoin de stockage, offrant une alternative économique aux solutions traditionnelles.
Les propriétaires gagnent un revenu supplémentaire en louant des espaces comme des garages ou des caves, tandis que les locataires bénéficient d’options flexibles et abordables.
Avec une demande de stockage à son apogée, CompanyX propose une plateforme sécurisée et fiable, réduisant les coûts de stockage de moitié, remettant en question les normes traditionnelles et donnant du pouvoir aux hôtes.
Sortie (input) : stockage peer-to-peer.
Si tu peux donner plus d’un bon exemple, fais-le — trop d’exemples n’est jamais trop. Teste autant que tu veux, mais d’après mon expérience, les bénéfices diminuent à mesure que tu ajoutes des exemples supplémentaires.
La différence entre 0 et 1 exemple, ou entre 1 et 3 exemples, peut être significative. Mais la différence entre 50 et 52 exemples est peu susceptible d’être perceptible.
Comment concevoir des campagnes de prospection efficaces à grande échelle
Nous y voilà, le grand final de tout ce que tu as lu jusqu’ici : c’est le moment de créer des campagnes dans ton séquenceur d’e-mails comme Apollo – ou n’importe quel autre que tu aurais choisis – et de les envoyer dans l’espoir de commencer à générer des revenus.
Tu as maintenant la plupart des pièces du puzzle.
Tu connais :
- Les principes qui expliquent pourquoi l’outbound fonctionne.
- Comment préparer ton infrastructure pour garantir une bonne délivrabilité.
- Comment rédiger un excellent e-mail à froid.
- Comment utiliser l’IA pour personnaliser tes e-mails à grande échelle.
Il reste encore une part d’art et de science pour bien faire les choses : envoyer des campagnes mal ciblées peut réduire tes résultats, et un test insuffisant ou mal mené peut te priver des insights nécessaires pour rédiger de meilleurs e-mails.
Structurer une excellente campagne outbound
L’un des nombreux inconvénients de l’envoi manuel, e-mail par e-mail, est que tu ne peux pas être très stratégique dans la façon dont tu structures tes campagnes. Voila pourquoi un outil comme Apollo est essentiel.
Tu as peut-être un manuel ou un guide interne qui te dit combien de temps attendre avant de relancer (follow-up), mais tu ne testeras généralement pas de manière rigoureuse différents types de formulations et de messages avec 5 à 10 variantes d’e-mails pour chaque étape de ta campagne.
Quand tu utilises un bon séquenceur à grande échelle comme Apollo, c’est possible. Un bonne structure pour tes campagnes pourrait ressembler à ceci :
Voici une explication rapide de cette structure :
- Campagne : C’est l’idée générale derrière la série d’e-mails. Généralement, cela concerne soit un public spécifique, soit une combinaison d’un public spécifique et d’une offre de produit/service. Par exemple, une version modifiée de l’exemple ci-dessus pourrait être : “Logiciel de outbound sales pour les startups pré-Série C recrutant pour des postes en ventes.”
- Étapes : Chaque étape représente un e-mail individuel envoyé à un prospect. Il est utile de définir un objectif général ou une idée pour chaque étape.
- Variantes d’e-mails : Tu rédigeras différentes variantes pour tester des messages, des tons et des structures d’e-mails variés à chaque étape de ta campagne.
Chaque campagne est différente, donc le nombre d’étapes et de variantes d’e-mails dépend de ton objectif. En général, des campagnes avec entre 4 et 6 étapes, et 3 à 6 variantes d’e-mails par campagne fonctionnent très bien.
Si tu débutes, cela peut sembler légèrement intimidant (ou du moins différent) de la prospection manuelle classique. Mais après avoir écrit quelques campagnes, tu découvriras que cette structure est magique—par exemple, lorsque la Variante C de l’Étape 3 fonctionne particulièrement bien et que tu te rends compte d’avoir trouvé un excellent angle pour de nouvelles campagnes.
Ton séquenceur d’e-mails du genre Apollo devrait te fournir des données détaillées pour chaque étape et chaque e-mail. À mesure que tu envoies et obtiens des résultats, tu pourras optimiser pour obtenir encore plus de réponses. On y reviendra un peu plus tard.
Follow up : Qu’en est-il du timing ?
C’est à toi de décider combien de jours doivent s’écouler entre chaque email, mais voici un exemple de rythme souvent utilisé :
- Entre l’étape 1 et 2 : 2 jours
- Entre l’étape 2 et 3 : 4 jours
- Entre l’étape 3 et 4 : 7 jours
La logique est simple : si quelqu’un ne répond pas à deux ou trois emails en quelques jours, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas intéressé pour l’instant, soit trop occupé pour répondre, ou qu’il n’ait tout simplement pas vu l’email.
Dans tous les cas, inonder sa boîte mail ne sert à rien.
Laisse passer une semaine, puis fais un suivi.
Si après ton troisième (ou quatrième, voire cinquième) email, tu n’as toujours pas de réponse, attends encore plus longtemps avant de réessayer une dernière fois.
À ce stade final, ton objectif est souvent de simplement informer ton prospect que tu ne l’ennuieras plus à l’avenir.
Décider du message à transmettre à chaque étape
Avec l’outbound sales manuel, les approches peuvent souvent être aléatoires. En revanche, construire une campagne à grande échelle dans ton séquenceur d’emails comme Apollo te permet d’être beaucoup plus stratégique.
En général, chaque étape de ta campagne devrait avoir un thème principal que les emails suivent.
Voici une structure hypothétique pour organiser les thèmes par étape :
- Étape 1 : Introduction et présentation de ta principale proposition de valeur.
- Étape 2 : Renforce ta proposition de valeur principale et introduis-en une secondaire.
- Étape 3 : Récapitule les propositions de valeur principale et secondaire.
- Étape 4 : Email de rupture : demande si quelqu’un d’autre serait plus approprié et informe que c’est ton dernier email.
Tu peux être très créatif à chaque étape, mais à minima, il est essentiel de créer un arc narratif pour ta campagne. Cela rend tes campagnes plus efficaces.
De plus, si une étape surpasse significativement une autre – par exemple, ton Étape 2 fonctionne mieux que l’Étape 1 – cela te donnera de nouveaux insights sur le type de messages qui résonnent vraiment auprès de ton audience.
💡Fait surprenant : Le bon message varie en fonction de la campagne, de l’audience et de la phase / étape de la campagne. Ne sois pas trop confiant : teste plutôt un large éventail de messages qui semblent prometteurs pour découvrir ce qui fonctionne vraiment. Tu pourrais être surpris.
Une fois que tu as défini les grandes lignes de la narration pour ta campagne et ses étapes, tu peux commencer à rédiger les e-mails. Avant de te lancer, il est utile de structurer tout le processus par écrit—ne garde pas tout dans ta tête.
Note ton audience, les objectifs de chaque étape, et les points clés que chaque e-mail doit contenir.
Par exemple :
- Étape 1 : Introduction et présentation de la proposition de valeur principale
- Variante A : Introduction basée sur la mission de l’entreprise + CTA agressif (court)
- Variante B : Introduction basée sur l’effectif + CTA doux (court)
- Variante C : Introduction basée sur la mission de l’entreprise + CTA agressif (long)
- Variante D : Introduction basée sur l’effectif + CTA doux (long)
- Variante E : E-mail ultra court avec une question simple, rien de plus.
Tu n’es pas obligé de structurer exactement comme ça, mais avoir une idée générale du focus de chaque e-mail avant de les rédiger peut être très utile.
Ces plans t’aident aussi à être plus rigoureux dans tes tests. Une fois que tu as défini les caractéristiques uniques de chaque e-mail, il devient plus facile d’analyser les performances et d’identifier les variables spécifiques qui contribuent au succès de tes e-mails.
Rédiger les e-mails en soi
La majeure partie du processus de rédaction d’e-mails devrait être assez simple : utilise ce que tu as appris dans la section du guide dédiée à la rédaction d’e-mails, ou consulte-la à nouveau si tu as besoin d’aide.
Il y a cependant une particularité lorsque tu envoies des e-mails à grande échelle avec l’IA :
Tous les e-mails ne doivent pas être identiques.
Les fournisseurs de messagerie (comme Google) n’apprécient pas de voir exactement le même e-mail envoyé à des centaines ou des milliers de personnes. Cela est très rare dans la vie réelle et, si c’est le principal type d’activité provenant de ton domaine, cela soulèvera des soupçons.
C’est là que tu devrais utiliser une technique appelée “spintax” : changer aléatoirement des mots dans chaque e-mail pour qu’ils ne soient pas identiques.
Le spintax fonctionne en identifiant des synonymes pour certains mots ou phrases de ton e-mail, puis en proposant plusieurs options que ton séquenceur d’e-mails choisira au hasard lors de l’envoi.
C’est assez simple, et tout séquenceur d’e-mails conçu pour les campagnes outbound sales à grande échelle (comme Apollo) fera cela automatiquement ou permettra au moins de le faire avec un peu de personnalisation.
Le principal piège à éviter lorsque tu utilises le spintax est de choisir des mots alternatifs qui rendent l’email moins efficace—j’ai déjà vu cela se produire à quelques reprises.
Ce n’est pas parce qu’un mot est un synonyme qu’il est un remplacement valable dans l’email, donc évalue chaque variable spintaxée aussi rigoureusement que si tu révisais ton brouillon d’email froid. N’inclus que les variables spintaxées qui sont aussi bonnes que l’original.
Optimisation orientée par les données
Ton séquenceur d’email, s’il est bon, devrait te fournir des données détaillées sur les performances de tes campagnes. Au minimum, tu devrais avoir des métriques comme le taux d’ouverture et le taux de réponse pour chaque étape et chaque email individuel.
Et, idéalement, ton séquenceur te donnera des données sur les types de réponses que tu reçois—un bon séquenceur devrait être capable de classifier automatiquement les réponses en catégories positives et négatives, avec des sous-catégories plus spécifiques sous chacune d’elles.
La plupart des actions à entreprendre avec ces données sont évidentes—prends les enseignements et applique-les pour tes campagnes futures.
Si tu as structuré ta campagne comme je l’ai suggéré plus tôt dans cette section, tu auras plus de facilité à identifier pourquoi certains emails et étapes fonctionnent mieux que d’autres.
Si, au bout d’un moment, il devient évident (et par “évident”, je veux dire statistiquement significatif) qu’un email (ou une série d’emails) dans ta campagne surperforme tous les autres, voici quelques actions à entreprendre :
- Redirige tous les envois de la campagne vers la série d’emails la plus performante.
- Mets en pause l’envoi de nouveaux emails pour la campagne et rédige une nouvelle campagne avec plus de variations dans la direction du message qui a bien fonctionné dans ta première campagne.
C’est une tactique couramment utilisée par les copywriters.
Rédige des dizaines de versions différentes, concentre-toi sur celles qui fonctionnent, puis rédige plus de variantes dans la même direction que tes meilleures versions.
C’est un bon conseil pour le copywriting et tout aussi pertinent pour l’envoi de campagnes de outbound sales.
En peu de temps, tu devrais être en mesure d’envoyer des campagnes puissantes et ultra-optimisées. Et de booker autant de rendez-vous que ton équipe commerciale ne puisse en gérer.
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Il y a une limite à la quantité de lecture que tu peux faire sur des sujets comme le outbound sales avant qu’il ne soit temps de passer à l’action, de mettre les mains dans la patte et de lancer tes campagnes.
Le moment est venu.
J’espère que tu as trouvé les informations de ce guide utiles. Il suffit de m’écrire en commentaires de cet article si tu as des retours, des réflexions ou des questions.
Je serais ravi de t’aider autant que je peux.
À partir de maintenant, le chemin est clair :
- Mets en place l’infrastructure.
- Rédige tes emails.
- Trouve un outil à partir duquel les envoyer, comme Apollo —le séquenceur que j’utilise moi-même. Et bien sûr, il ne reste plus qu’une chose à faire : lance-toi, commence à tirer sur tes cibles.
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