Avant toute chose, il me semble important de préciser que cet article m’est inspiré d’un article du Professeur Jean-Paul Pougala que j’ai personnellement rencontré à Yaoundé au Cameroun en 2016. Si tu as déjà lu cet article du Prof., alors tu sauras déterminer ma modeste contribution.
On nous a longtemps vendu le « rêve américain » mais on ne nous a jamais assez parlé du « cauchemar américain ». Oui tu l’as compris, le bonheur ne se trouve pas toujours chez les autres et je me suis donné la délicate tâche de le démontrer preuve à l’appui dans cet article.
Il suffit de parcourir les grandes capitales africaines pour voir des pancartes ou des événements musicalement animés au coin d’une rue vendant aux africains un « faux rêve ».
Je suis sûr que tu sois très alerte des messages du genre « Immigrez au Canada et nouer avec un avenir étincelant », « Votre avenir aux USA », « Obtenez la nationalité canadienne ou américaine », « Obtenez le droit de vivre et de travailler de façon permanente aux USA grâce à la Green Card, loterie américaine », bref « Fuyez l’enfer de l’Afrique pour un coin de paradis en Occident », non?
En fait je ne sais pas pour toi mais les africains en général sont friands de ce genre de messages et sont d’ailleurs souvent prêts à tout pour tenter leur chance dans ce genre d’aventures et ainsi, mordre au piège.
C’est vrai qu’il n’y a pas que les africains qui immigrent vers les USA à la quête d’une vie meilleure mais il est clair que cette supercherie fonctionne mieux sur les africains à qui le système a fait croire à travers ses outils d’aliénation (l’école, la religion, les merdias ou si tu veux, les médias) que l’Afrique était un enfer à ciel ouvert qu’il fallait à tout pris fuir pour un meilleur niveau de vie ailleurs en Occident (USA, Europe).
Pendant que les africains sont pressés à se sentir aimés et à saisir des opportunités leur promettant la lune quelque part en Occident, ils ont tout simplement oublié qu’il n’y a rien pour rien dans ce monde. En lieu et place donc de se poser les bonnes questions avant de s’engager dans de telles folies, les africains préfèrent se mettre au point pour ne pas rater « l’occasion de leur vie ».
Encouragés par ceux qui sont partis avant eux, ils ne se soucient pas de se poser des questions de savoir : « Si les noirs américains nés et grandis en Amérique même sont victimes jusqu’en 2021 de discriminations parfois barbares et violentes (tous les jours des noirs innocents sont agressés ou tués par la police américaine), en quoi venir chercher un africain qui s’ennuie au cœur de la forêt équatoriale comme moi serait-il bénéfique pour les USA ? », « Ces mêmes grandes puissances qui m’invitent chez eux me promettant le paradis n’ont pas pourtant cesser de maintenir des régimes dictatoriaux contre nos intérêts dans nos pays. Au lieu de me promettre un paradis chez eux, pourquoi ne peuvent-ils pas nous laisser gérer nos pays et nos ressources naturelles nous-mêmes de façon souveraine afin de créer notre propre paradis ici en Afrique au lieu cependant, de créer le chaos chez nous et de nous inviter en retour dans leur paradis ? En quoi suis-je si spécial pour mériter un tel privilège ? »
La bonne réponse n’est pas loin lorsqu’on a pris la peine de se poser de si bonnes questions. En clair, Le système économique américain repose sur une dette colossale et il faut bien trouver des gens pour la payer, n’est-ce pas ?
Non, tu ne rêves pas. Tu es invité à obtenir ton passeport (donc ta nationalité américaine) pour aider l’Amérique à payer sa dette colossale et non parce que le gouvernement américain se soucierait de t’offrir un avenir radieux sur son territoire.
Maintenant si tu connais un peu l’histoire, tu sais sans doute que les USA sont un pays d’immigrants. Ce sont les gens venus d’ailleurs qui ont bâti ce pays.
Tout y est donc organisé (comme nous allons le voir dans les lignes qui suivent) pour décourager voire empêcher tout citoyen américain de quitter l’Amérique et que dans le cas où, on doit laisser le citoyen américain s’en aller ailleurs, ce dernier devrait laisser sur le territoire américain tout l’argent qu’il y aurait gagné.
Cela à mon humble avis met déjà assez à mal l’illusion de certains africains qui consiste à penser qu’on va aller s’enrichir en Amérique pour venir investir après en Afrique. Mais comment s’en sort les USA dans cette démarche ? En quoi le passeport américain ou la nationalité américaine constitue-t-elle un enfer, un piège à vie ?
La législation américaine
Tout est dans la législation américaine.
En effet, la machine de propagande américaine plutôt douée pour les coups tordus a mis au point un système vicieux et savamment pensé pour recruter des contribuables dans le souci d’éponger sa dette colossale.
La première loi FITA (Foreign Investors Tax Act) date de 1966 référence Pub. L. no 89-809 adoptée en novembre 1966 et visant à décourager tout riche souhaitant quitter les USA pour s’installer ailleurs.
En 2003, les USA envahissent l’Iraq sous Georges W. Bush et comme tu le sais sûrement, cela a été une guerre très coûteuse pour l’État américain. Rien de plus logique pour eux que de pincer encore plus, la ceinture des américains?!
Le 22 octobre 2004, le président Bush signe l’American Jobs Creation Act sous la référence Pub. L. 108-357 adoptée par le 108ème congrès le 15 juillet 2015 et les choses se compliquent bien évidemment pour les détenteurs du passeport américain.
À partir de ce moment, un américain même ayant renoncé à sa nationalité américaine continuera à payer ses impôts américains pendant 10 ans comme s’il était toujours citoyen américain. Cela concerne aussi les détenteurs de la Green Card américaine même s’ils ont quitté les USA et ont rendu leur Green Card. Sachant que s’ils remettaient les pieds sur le sol américain même pour un seul petit mois, ils se verraient être imposés comme s’ils avaient vécu sur le territoire américain pendant une année pleine.
En 2008, le 110ème congrès américain adopte la loi « HEART » – Heroes Earnings Assistance & Relief Tax Act of 2008 modifiant le Internal Revenue Code of 1986. Entrée en vigueur le 17 juin 2008, cette loi fixe pour la première fois, une taxe (Exit Tax) à payer par le citoyen souhaitant renoncer à sa nationalité américaine.
Cette taxe s’applique aussi aux résidents permanents qui décident un jour de quitter les USA. Ils ne peuvent quitter le pays sans payer cette taxe mais tiens-toi bien…
Et comme si cela ne suffisait pas, c’est à l’administration OBAMA d’augmenter l’Exit Tax de 422%, la faisant passer de $450 à $2350 en plus de demander de s’acquitter d’un impôt d’abandon de la nationalité américaine proportionnel au patrimoine du concerné si celui-ci dépasse deux (02) millions de dollars.
Ce n’est pas encore fini.
En 2010, le congrès américain instaure le FATCA – Foreign Account Tax Compliance Act.
Cette loi impose aux banques étrangères de relayer toutes les informations (transactions bancaires y compris) des comptes de leurs clients « américains ».
Comme l’affirme un article du Figaro du 18 février 2017 : « Dès novembre 2013, Washington a signé un accord avec Paris pour que soit appliquée cette législation dans l’Hexagone. En septembre 2014, les banques ont adressé des courriers à leurs clients présentant un indice « d’américanité », leur demandant de communiquer leur numéro d’identification fiscale américain ou d’apporter la preuve qu’ils avaient renoncé à la nationalité. Le choc est rude pour des milliers de personnes. Rien n’est fait pour les aider. Des banques en profitent pour les pousser dehors. Certains préfèrent ignorer la menace et s’exposent à des pénalités du fisc américain (IRS) et des difficultés avec leurs banques. D’autres décident de renoncer à leur double nationalité, un parcours semé d’embûches car il faut régulariser au préalable sa situation fiscale. »
Les américains « accidentels »
En France, les victimes collatérales du FATCA sont appelés « américains accidentels ».
Ayant au moins un parent français, ils sont nés aux États-Unis, par hasard ou par accident, mais n’y ont vécu que très peu. Cependant, ils risquent gros avec le fisc américain qui les poursuit partout à cause de leur « américanité ».
L’Amérique est l’un des rares pays au monde à baser sa fiscalité sur le sol et non sur la résidence. C’est-à-dire, qu’on paie l’impôt américain pour simplement être né en Amérique. Cela importe donc peu qu’on y réside ou non.
« Un phénomène peu connu qui concerne des dizaines de milliers de Français et qui se transforme souvent en un véritable cauchemar » s’indigne Fabien Lehagre dans un article du Figaro du 18 février 2017. Fabien est également le fondateur du collectif français des « Américains accidentels » défendant les victimes des effets pervers de l’extraterritorialité de la législation américaine.
Les « américains accidentels » – le cas de Laurence, retraitée
Dans le même article du Figaro est racontée l’histoire de Laurence qui, née aux USA en 1947 est harcelée par le fisc américain.
Mais Laurence, née d’un père américain et d’une mère française et ayant quittée l’Amérique à l’âge de 18 mois affirme ceci : « Je n’ai jamais pensé devoir payer des impôts aux États-Unis. Je n’ai rien à avoir avec les Américains ! ».
À 69 ans, elle n’y est retournée que trois fois. Cependant, lorsqu’en juillet 2016, cette dernière se présente à la banque pour changer d’assurance-vie, la banque refuse de lui en donner une nouvelle.
« Nous refusons les assurances vies aux Franco-Américains », lui rétorque le banquier. « La banque m’a expliqué qu’il fallait que je déclare mes impôts au fisc américain et que je risquais gros », explique la sexagénaire.
LeFigaro
Après avoir contacté un avocat lui extirpant plus de 15.000 euros pour commencer les démarches, Laurence abandonne tout: « Désormais, j’attends, abasourdie, que le gouvernement agisse. En attendant, je n’ai plus d’assurance- vie », s’indigne-t-elle.
Les « américains accidentels » – le cas de Dominique
L’histoire de Dominique me vient d’un article du quotidien ladepeche.fr du 27 décembre 2017.
Résidente de Colomiers, Dominique a découvert sa double nationalité en 2015, à l’âge de 58 ans et depuis… cette enquêtrice pour un institut de sondage vit dans l’angoisse d’un redressement fiscal et se débat pour faire annuler sa nationalité américaine.
⦿ Qu’est-ce qui fait de vous une « Américaine accidentelle » ?
Je suis née à New York en 1957.
Mes parents étaient jeunes mariés et ils avaient décidé de partir aux États-Unis. J’ai une sœur jumelle et nous avions 16 mois quand nous sommes rentrés en France. Je n’ai aucun souvenir des États-Unis. On pensait avoir perdu la nationalité américaine à 18 ans.
Nous avons construit toute notre vie en France : j’y ai fait ma scolarité, je me suis mariée avec un Français et mes enfants sont nés à Toulouse. Puis en 2015, j’ai reçu un courrier de ma banque me disant que j’avais un indice d’américanité.
⦿ Comment avez-vous réagi en découvrant votre double nationalité ?
C’était l’affolement total. Je n’y comprenais rien. J’ai écrit une longue lettre à ma banque et en septembre 2016, mon conseiller m’a finalement dit que je devais me reconnaître en tant que personne américaine.
Sauf que je ne me sens pas concernée par cette nationalité. Je n’ai aucune raison de devenir une contribuable fiscale. Comme si un bébé pouvait s’expatrier !
On a l’impression d’avoir été tatoués à la naissance. C’est terrible : aucune administration ne nous a jamais avertis de cette nationalité et de l’engagement qu’elle présente.
J’ai fait des tas de recherches sur l’effet pervers de la loi FATCA et j’ai finalement trouvé le collectif de Fabien Lehagre en novembre.
⦿ Quel impact au quotidien ?
Il y a une énorme répercussion sur le moral. Je suis complétement stressée dès que je reçois un courrier de la banque.
Je me demande s’ils vont clôturer mon compte ou me forcer à remplir les documents. On a l’impression d’être piégée.
Imaginez que je veuille acheter une voiture, je n’oserais même pas toucher aux comptes par peur qu’ils me relancent. Et puis il y a des risques de pénalités lorsqu’on ne remplit pas ces documents.
J’ai l’impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
⦿ Qu’attendez-vous des recours déposés ?
Un moyen de renoncer simplement à la nationalité, sans devoir fournir des dossiers monstrueux pour prouver que l’on a vécu toute sa vie en France ou dépenser des frais d’avocat fiscal.
En tout, il faut payer entre 15 et 20 000 euros !
Parfois, on a l’impression de devenir plus Américain que Français. C’est complètement traumatisant. C’est kafkaïen, c’est ubuesque, et comme quelqu’un le disait sur notre forum de discussion, c’est « Fatcaiesque ».
Du rêve américain au cauchemar américain
L’histoire de Naïma me vient d’un article du Huffington Post du 26 septembre 2012.
Naïma comme beaucoup de femmes immigrées, est venue d’Afrique pour rejoindre son mari aux États-Unis. Cette immigration avait pour but de rechercher une vie meilleure, et de donner aux enfants des possibilités de carrière pour leur futur. Et comme beaucoup de femmes immigrées, ces femmes viennent sur le visa de leur mari, sans permission de travailler.
Naïma est arrivée avec ses trois enfants aux États-Unis. Son mari comme dans bien des cas est devenu abusif rapidement démontrant un comportement de contrôle permanent sur la famille à présent isolée aux États-Unis.
Les restrictions imposées par le mari de Naïma tournent rapidement aux violences domestiques. La police est rapidement incluse dans ce scénario cauchemar de la vie américaine de Naïma.
Un dossier judiciaire est ouvert pour obtenir la mise à l’écart du mari violent. Durant la procédure, le mari est exclu de la maison, perd son travail et disparaît.
Après plusieurs audiences, le juge conclut que les preuves fournies par Naïma ne sont pas suffisantes pour corroborer les violences domestiques. C’est son témoignage contre celui de son mari.
Naïma se retrouve sans travail et sans autorisation de travailler. Incapable d’acheter les uniformes pour l’école, ou de payer le loyer elle fait face à une expulsion. Alors c’est le cycle infernal qui se déclenche avec la redoutable agence d’A.C.S. qui enlève les enfants pour les placer dans des foyers d’accueil différents.
Les enfants perdent le lien avec leur culture, leur mère, leur père, et entre eux. La loi est claire, si vous voulez stopper une expulsion il faut montrer au juge que vous allez ou vous êtes sur le point d’obtenir des ressources.
Naïma se retrouve sans abri. Elle ne veut pas exposer ses enfants à une vie dans les rues de New York ou il fait si froid l’hiver et le danger guette. Elle n’a alors pas d’autre choix que d’accepter le système des foyers d’accueil pour les enfants, et va vivre chez des amis à l’extérieur de l’État de New York.
Cette femme qui était comptable dans son pays d’origine affirme que l’immigration aux États-Unis est pour elle, une humiliation totale. Pendant trois années, Naïma s’adressera au juge Américain au travers d’un avocat commis d’office et de son interprète.
Elle demandera sans succès de pouvoir repartir avec ses enfants dans son pays d’origine. À chaque audience elle perd confiance et force au point de s’évanouir. Les passeports des enfants sont confisqués par l’A.C.S.
Une détermination de négligence et d’abandon est établie par le juge Américain. Les enfants ne veulent plus retourner en Afrique avec leur mère.
Négligence et abandon?
Demande Naïma. Mais comment est-ce possible si je ne suis pas autorisée à travailler et que les employeurs refusent d’engager quelqu’un sans visa de travail.
L’économie est dans un tel état que même un travail au noir n’est pas envisageable. Le chômage est bien plus important que les chiffres officiels. En effet, après six mois, les chômeurs sortent des statistiques puisqu’ils ne perçoivent plus de droits sociaux.
Le cas de Naïma n’est pas isolé.
Beaucoup d’immigrants ou d’Américains, se retrouvent piégés dans le système légal. Cela prend des années pour récupérer les enfants qui sont américanisés ou refusent de retourner avec leurs parents.
Qu’est-il arrivé au rêve Américain ? Et l’Amérique ? Première puissance économique mondiale ou tiers monde ?
En tout cas, Arianna Huffington nous prévient du risque dans son livre « Third World America. »
Et que dire de ces femmes africaines qui, proches de l’accouchement se rendent expressément aux USA pour y accoucher afin de donner la nationalité américaine à leurs bébés pour revenir s’en vanter en Afrique ?
Les célébrités qui ont renoncé à la nationalité américaine pour fuir l’enfer fiscal
Selon le magazine Forbes, de 2012 à 2013, il y a eu 221% d’augmentation du nombre d’américains renonçant à leur nationalité.
C’est pour te dire à quel point le monde s’agite à vouloir sortir d’un piège vicieusement complexe pendant que les africains donneraient tout pour tomber facilement dedans comme mouche dans verre de vin de palme bien succulent.
Toutefois, il est question dans cette section de se concentrer sur les célébrités uniquement. Célébrités dont voici la liste non exhaustive.
Boris Johnson
Le ministre des Affaires étrangères britannique, ancien maire de la ville de Londres en est une bonne illustration. Boris Johnson, qui est né à New York, ce qui en a fait automatiquement un citoyen des États-Unis, a renoncé à sa nationalité américaine au 3e trimestre de l’an 2016.
Tina Turner
La chanteuse afro-américaine a suscité un certain émoi aux États-Unis en renonçant à sa nationalité américaine.
Vivant depuis près de 20 ans à Zurich, elle a acquis la nationalité suisse en avril 2013.
Elle s’est rendue à l’ambassade américaine à Berne pour signer le « Statement of Voluntary Relinquishment of U.S. Citizenship under Section 349 (a)(1) of the INA”, le document attestant qu’elle renonce à sa citoyenneté américaine.
Joséphine Baker
Née Freda Josephine McDonald fut une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante américaine naturalisée française.
D’origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première célébrité noire.
Elle prend la nationalité française en 1937 et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l’occupant.
Elle utilisera ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.
Jaycee Chan
Le fils du célèbre acteur Jackie Chan a renoncé à la nationalité américaine en 2009.
Terry Gilliam
L’acteur américain, ancien des Monty Python (c’est le seul des membres à ne pas être 100% British), a conservé la double citoyenneté américano-britannique pendant 38 ans.
En 2006, en signe de protestation contre la politique menée par le président George W. Bush, il renonce à la citoyenneté américaine.
Il déclare à AV Club : « Je ne suis pas content de ce qu’est devenue l’Amérique depuis 10 ans ».
Bien sûr, la question fiscale n’est jamais loin !
Il ajoute : « La réalité c’est que les autorités fiscales américaines évaluent tout ce que je possède dans le monde –tout ce que je possède est en dehors des États-Unis– et me prélèvent des impôts dessus, et ça voudrait dire que ma femme et moi devrions probablement vendre la maison pour payer les impôts. Je ne pense pas que ça soit juste pour ma femme et mes enfants. »
Ma conclusion
Le paradis ne peut exister nulle part ailleurs si on n’a pas pu le trouver d’abord chez soi. C’est vraiment ce que je pense et cela n’engage que moi.
Une autre façon de le dire c’est qu’il n’existe pas d’autre paradis pour un africain à part l’Afrique elle-même sans oublier que ce paradis Africain reste à reconstruire au prix de la reconquête de notre souveraineté multidimensionnelle: économique, culturelle, spirituelle…
À toi maintenant de tirer ta propre conclusion.
Dans tous les cas, n’oublie pas de partager cet article avec n’importe lequel de tes proches qui pourrait en bénéficier à défaut de me laisser un commentaire ci-dessous pour me dire ce que tu penses du fond de cet article!
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